L’information aurait pu passer inaperçue, n’eût été la vigilance d’un citoyen qui tient à partager son fou rire avec le reste de la population. Pour ceux qui croient que les autorités sont au-dessus des aléas de la Ceet, ils peuvent se rassurer.
 
Lors d’une messe à Notsè, le PM togolais Komi Selom Klassou a goutté au délestage d’électricité auquel la CEET soumet depuis belle lurette la population | Photo : Archives
Lors d’une messe à Notsè, le PM togolais Komi Selom Klassou a goutté au délestage d’électricité auquel la CEET soumet depuis belle lurette la population | Photo : Archives


 
Si ces autorités disposent de groupes électrogènes pour dormir tranquille et péter à l’endroit comme à l’envers, dans certaines manifestations officielles, elles peuvent devenir aussi vulnérables que les plages africaines devant la folie de Boko Haram.
 
Au lendemain du poisson d’avril, soit le samedi 2 avril, le Premier ministre Komi Selom Klassou a produit tout ce qu’il avait comme sueur depuis sa nomination au poste. Le PM assistait à la messe d’enterrement d’une femme. C’était à l’église presbytérienne de Notsé. Mais c’est justement ce moment que la Ceet a choisi pour faire faux bond à toute la localité. Or, presque tous ceux qui accompagnaient le natif de Notsé étaient tirés à quatre, la plupart portant des vestes. Des vestes sous un soleil de plomb, c’est supportable lorsque les plafonniers de l’église fonctionnent.
 
Le Premier ministre était aussi en veste, et très tôt, de grosses gouttes ont commencé à perler sur son front. Les papiers mouchoir se succédèrent, mais c’est à croire que la Ceet a promis au diable qu’elle aurait la peau de notre cher Klassou Selom. Et apparemment, elle l’a eue. Avez-vous déjà vu une veste mouillée pour cause de transpiration ? L’homme avait chaud et avait eu chaud. Alors qu’il lui suffisait de faire quelques pas pour rejoindre son véhicule de commandement climatisé. Notre petit doigt nous a signalé que ce n’était point l’envie de quitter la cérémonie pour se mettre au frais qui l’avait manqué.
 
Etait-ce un coup préparé ? En tout cas, si c’était un « coup d’Etat de chaleur », nombreux sont ceux qui se sont esclaffés à la cérémonie qui reconnaissent que c’était réussi à 200%. Mais la question est de savoir si cette situation devrait arriver à notre cher « Faure-vi », quelle sera « la conduite à tenir » ? Ses gardes évacueront-ils l’église pour cause de protection rapprochée, ou adresserait-on une convocation au Directeur général de cette compagnie pour des explications ? Parce qu’un Premier ministre qui sue au Togo, c’est supportable, étant donné que celui-ci n’est bon que dans la lecture des déclarations, mais un président en chaleur au Togo, cela équivaut à un séjour à « Azitimé », à notre avis !!!
 
Source : [11/04/2016] Liberté
 

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