Depuis la rage de ce nouveau virus, le monde entier vit une situation d’exception. Une épidémie qui a démarré en Chine et a envahi l’Europe, l’Amérique, l’Afrique, bref tout le monde entier, devenant ainsi une pandémie. La connaissance scientifique n’a pas encore eu raison de ce covid-19, les prières ne l’ont pas encore détruit, les infusions africaines mal aimées par les tiers sont aussi à l’épreuve du caractère teigneux du virus. Les spéculations scientifiques et politiques aux allures parfois métaphysiques ont abouti à la guerre des responsabilités en doigtant la recherche scientifique d’être à l’origine, au point que Rabelais a pu se remuer du fond de sa tombe avec à ses lèvres, sa célèbre mise en garde : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Aujourd’hui plus que jamais, l’on se rend bien compte que même si l’on finira sans doute par mettre hors d’état de nuire cet ennemi actuel de l’humanité qu’est le coronavirus, il faut bien apprendre à vivre avec lui pour un temps en attendant que solution définitive soit trouvée.

Car ce que l’humanité en court, c’est la négation progressive de la vie, du fait de l’absence de vie. En un mot, sans la vie, le coronavirus nous tuera indirectement par la faim et autres. Donc, seule la vie peut permettre de venir à bout de cette hécatombe voulue par le covid-19. Seulement voilà, parlant de vie, de quelle vie s’agit-il pour venir à bout de cette pandémie ? Oui, certes on ne peut parler de vie sans joie, ce qui veut dire que cette vie devrait être une vie dénuée de toute peur, mais avant tout une vie responsable avec une bonne dose de rigueur à la clef. Oui, il est connu de tous que l’homme par essence est très amoureux de la liberté, mais n’est-il pas connu de façon basique en matière de Droits de l’Homme que liberté rime avec responsabilité? En effet, c’est quand liberté et responsabilité forment un couple que la société est en sécurité, droits et devoir n’étant en réalité que deux chaussures d’une même paire. Pourquoi donc fouler au pied la responsabilité sociétale de chacun dans cette période d’assouplissement des mesures prises, afin que l’on vive avec le virus. De fait, les mesures draconiennes prises ici et là, n’étaient autres qu’un apprentissage à vivre autrement avec la covid-19. Qu’y a-t-il de mauvais à respecter les mesures barrières même si on sent l’envie de ‘’vivre’’ ? Le respect de ces mesures nous dit-on, nous permet d’éviter ou à la limite de réduire de façon substantielle nos malchances de contracter cette fichue maladie, mais aussi d’éviter aux autres de la contracter.

Pourquoi donc refusons-nous de le faire parce que l’heure de l’allègement des mesures semble avoir sonné ? Il urge à tous de savoir que l’assouplissement des mesures pour vivre avec la covid-19, est synonyme de responsabilité et rigueur envers soi-même et les autres. Aujourd’hui plus que jamais, notre libre arbitre doit nous interpeller pour vivre mais avec le respect des règles édictées. Vivre sans peur dans le respect strict des règles édictées est la seule façon de vaincre le coronavirus en attendant un remède définitif pour une vie totalement normale. Une autre manière de vivre est possible pour dominer la pandémie au coronavirus.

Augustin S.

Source : Echos du pays

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