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Le doyen des journalistes Younglove Amavi a été blessé au visage par une balle en caoutchouc ce jeudi 14 Mars 2013 alors que les journalistes et professionnels des médias organisaient un sit-in pacifique devant la présidence de la république du Togo. Ils protestent contre une loi liberticide et anticonstitutionnelle récemment votée pour donner à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication le pouvoir de sanctionner les médias sans passer par la justice. Malgré le strict respect des lois sur les manifestations, les gendarmes ont chargé et agressé les journalistes par des tir de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc sur des manifestants pacifiques. Selon son collègue Abass Saibou (directeur de publication du journal Le Regard), témoin de la scène, il y a eu une intention délibérée de tuer le journaliste Younglove Amavi.

 

Abass Saibou: Il y a eu intention délibérée de tuer le journaliste Younglove Amavi [14/03/2013]

 

Les journalistes togolais ne veulent pas voir la liberté d’expression reculer au Togo. Ils organisaient donc ce jeudi 14 Mars 2013 un sit-in pacifique devant la présidence de la république du Togo pour protester contre une loi liberticide et anticonstitutionnelle récemment votée qui donne à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) le pouvoir de sanctionner les médias sans passer par la justice. Malgré le strict respect des lois sur les manifestations, les gendarmes ont chargé sans sommation et à bout portant par des tir de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. Sylvio Combey fait le récit des événements. La mobilisation et les manifestations vont continuer jusqu’au retrait pur et simple de la loi pour une relecture à laquelle seront associées les organisations de presse.

 

Sylvio Combey: ils nous ont tiré dessus à bout portant et sans sommation [14/02/2013]

 

Ce jeudi 14 Mars 2013 les journalistes et professionnels des médias organisaient un sit-in pacifique devant la présidence de la république du Togo pour protester contre une loi liberticide et anticonstitutionnelle récemment votée. Cette loi donne à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication le pouvoir de sanctionner les médias sans passer par la justice.
Malgré le strict respect des lois sur les manifestations, les gendarmes ont chargé et agressé les journalistes par des tir de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc sur des manifestants pacifiques. Le doyen des journalistes Younglove Amavi a été blessé au visage par une balle en caoutchouc.
Les journalistes n’ont pas cédé aux intimidations et à la violence policière. Ils ont délivré leur message, soutenus par Me Zeus Ajavon, coordonnateur du Collectif Sauvons le Togo.

 

Sit-in devant la presidence: les journalistes n’ont pas cédé à la violence policière [14/3/2013]

 

La police togolaise était équipée pour réprimer les journalistes qui organisaient un sit-in pacifique ce 14 Mars 2013 devant la présidence de la république. Ils protestent contre une loi liberticide et anticonstitutionnelle récemment votée qui donne à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) le pouvoir de sanctionner les médias sans passer par la justice. « gazez les » ou « matez les » a t’on pu entendre des corps habillés.

 

La police était équipée pour réprimer les journalistes: « gazez les… matez les » [14/03/2013]

 

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