La réconciliation ne se décrète pas, c’est à travers les actes et comportements qu’elle se dessine ; hélas sur la terre de nos aïeux on claironne depuis des décennies « Réconciliation, réconciliation » mais les actes significatifs ne sont jamais posés.
 
Le règlement d’un cas particulier aurait été un déclic et signe annonciateur d’une vraie réconciliation est sans nul doute l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat dans laquelle le petit frère du Chef de l’Etat est mis en cause.
 
En effet Kpatcha GNASSINGBE purge actuellement une lourde peine d’emprisonnement avec ses co-accusés, aussi d’aucuns pensent judicieusement que si une réconciliation commence dans la famille présidentielle ce sera un très bon signe pour que tout le pays s’inscrive dans cette dynamique et voir enfin les fils et filles du Togo tourner définitivement les pages sombres de leur histoire.
 
Cet acte ne devra pas poser de problèmes quand on sait que la procédure qui a conduit Kpatcha GNASSINGBE et co-accusés derrière les barreaux a connu des vices de forme couplé de tortures avérées sur les détenus : GNASSINGBE Bagoubadi, ADJINON Kossi, SASSOU Efoé, GNASSINGBE Essozimna dit Esso, et DONTEMA Kokou Tchaa… comme le confirme le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) daté du 15 Février 2012 qui à la page 39 cite DONTEMA Kokou qui explique une forme de torture « je voudrais relever que le terme suspendre est sans doute inapproprié, il s’agit plutôt d’une technique de traitement pratiqué de telle sorte que vous êtes écartelés, vous avez la pointe des pieds qui touche le sol et vous avez les mains menottées en position debout. »
 
Au vue de ce qui précède l’on se pose la question de savoir pourquoi les organisations de défense de droits humains ne mettent pas la charge pour amener Faure GNASSINGBE et le pouvoir en place à suivre le chemin de la raison qui serait un tremplin pour amorcer un bon processus de réconciliation. Nous reviendrons en détail dans une seconde partie pour éclairer les lecteurs sur l’inaction de la CNDH, la LTDH, AMNESTY INTERNATIONAL, HUMAN RIGHT WATCH, CICR … qui ne mettent pas la pression sur le pouvoir en place, au moment où leurs recommandations ne sont pas prises en compte.
 
Nous nous attelons au message que Dieu envoie aux uns et aux autres pour bien faire les choses afin que le Togo ne connaisse pas des lendemains incertains.
 
Il ne faut pas oublier que lors de la tournée de la Commission de réflexion sur les réformes il est ressorti clairement à Kara la demande de libération de Kpatcha GNASSINGBE et co-accusés. Raison pour laquelle l’on se pose la question de savoir si la réconciliation nationale passerait par ce geste, question à laquelle le Pasteur William TETEH répond par l’affirmatif.
 
Il dit en substance dans une prédication sur une radio « Dieu m’a chargé de dire au chef de l’Etat de pardonner à Kpatcha et de le sortir de prison car lui-même le Président est en prison ; du coup c’est toute la nation togolaise qui est en prison ; donc qu’il pardonne à son sang en le libérant de prison, qu’il sorte Kpatcha de prison parce qu’ils sont du même sang ».
 
C’est en ces termes que le Pasteur William TETEH dit avoir reçu la révélation de Dieu qui parle à Faure GNASSINGBE de libérer son frère pour ouvrir la voit à une vraie réconciliation nationale.
 
Il poursuit en disant : « S’il lui pardonne, Dieu dit qu’il pardonnera aussi au peuple togolais, et quand on le sortira le jour où tous allons prier pour la Nation Kpatcha devra être présent de même que toutes les autorités du pays avant que la prière de la réconciliation ne soit prononcée comme Dieu l’a fait à Jonas pour Ninive ».
 
Il termine donc en affirmant que ce message qu’il a reçu de Dieu dans la révélation était destiné au Chef de l’Etat Faure GNASSINGBE qui doit donc commencer la réconciliation dans sa famille et cela va se rejaillir sur toute la nation car ne dit-on pas souvent ‘’la charité bien ordonnée commence par soit même’’.
 
Le chemin de la réconciliation est donc tout tracé, au moment où les détenus sont mal en points : Kpatcha agressé par un soi disant malade mental, ses codétenus ATTI, DONTEMA et autres sont souffrants, vivement que le message de Dieu porte là où ceux des hommes n’ont pas portés des fruits.
 
KOFFADDO pour la VISION DU PEUPLE
 

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