Une victoire juste pour sauver l’honneur, c’est ce qui était attendu de la part des poulains de Sa Majesté Claude Leroy. Mais les Eperviers ont bu le calice jusqu’à la lie.

Hôte des Harambees Stars du Kenya pour la 6è et dernière journée des rencontres éliminatoires de la CAN 2021, la sélection togolaise évoluant sur ses propres installations était à la peine. Score à la fin du temps réglementaire : 2-1 en leur défaveur.

Le cuir rond ne circule plus à  souhait comme ce fut le cas des décennies auparavant chez nous ! « Même  les équipes issues à une certaine époque des championnats scolaires organisés par l’OSSUT, valent mieux que notre actuelle sélection », cisaille Loumon Kossi, un fan des Eperviers.

Les premiers responsables de notre sport doivent se retrouver et trouver une solution appropriée au mal qui gangrène la pratique du football chez nous. Le Togo qui occupait il y a un temps, la 50è place dans le ranking international, végète à présent au 128è rang. Il y a de quoi se poser des questions sur cette baisse de forme.

« Des graines sportives ont été  mises en terre » mais ont-elles de la difficulté à pousser ! Il y a alors péril en la demeure. Il est temps pour tous de se remettre en question. Le Togo était en 1972 à une CAN pour huit sélections africaines. Avec une ossature essentiellement composée de joueurs piochés au sein du Dynamic Togolais, de l’Etoile Filante, de la Modèle et de l’Unisport,  la sélection avait laissé une très bonne impression au Cameroun.

Pour la même compétition élargies de nos jours à 24 sélections africaines, on  peine à gagner juste une seule des rencontres qualificatives, même à domicile.

Débarrassons-nous de nos « lunettes noires » ! Car des joueurs de la trempe des Kaolo, Tommy, Ressort, Kpadé, Arisco, Anator, Essowazina Atcha, Issa Sakibou, Denke Wazo, Parbey Koffi, Fiawoo Koffi, Adama Lobo, Abbey Dzitri, Lawson Placca, Adjévi da Silveira, Alabi Maboudou, Dos Reis Kwami, Djogou Tao, Akpalo Gnavor,Amloukou Sokpé, Ekoué Amouzougan, Affo Atty, les frères Salou Bachirou et Tadjou, Ouadja Lantame et bien d’autres existent toujours chez nous.

Il urge d’aller les dénicher dans nos villes et hameaux reculés. Stop à l’improvisation! Il est temps de remettre de faire le ménage pour qu’une fois pour de bon, le cuir rond circule comme jadis sur les  pelouses nôtres.

©.E.S.

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