Dans 48 heures, le Togo des Gnassingbé va célébrer son indépendance des mains des « yovo yovo bonsoir » qui avaient voulu zigouiller le « Baobabier ». Ce sera le 56e anniversaire.
 
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56 ans d’indépendance, cela se célèbre comme l’obtention du visa pour le paradis. C’est 56 ans de liberté, de bonheur, de joie seulement et d’alternance au pouvoir pour les « Gnassingbélandais », sans faim, sans privation de liberté, sans crimes… 56 ans, c’est beaucoup, et « Woabé Faure» a voulu marquer cette célébration à l’encre indélébile.
Il parait que dans son « parler parler fatigué » de demain soir, il va faire une annonce « Faure-te ». On vous arrête tout de suite, n’allez surtout pas penser qu’il va dire qu’il démissionne et remet à Jean-Pi, son fauteuil présidentiel personnel sur lequel son Papa a griffé son nom avant de passer en Mauritanie sans passeport.
Bon, revenons aux choses sérieuses. Il y a quelque chose qui nous énerve dans cette histoire et qu’on a voulu partager avec vous. Pour cet anniversaire, c’est un programme costaud qui a été confectionné. Le 27 avril, ce n’est pas « gné » n’importe quelle fête. Mais « Woabé Faure» donne l’impression que c’est un fourre-tout, banalisant ainsi cette fête. Voyez-vous, dans le programme concocté, il y a beaucoup de choses qui nous « énervent la colère », et on pense porter plainte chez le censeur du Lycée de Kpalavoulazé. On parle de célébration de l’indépendance du Togo-Gnassingbé.
Et normalement, c’est rien que tout ce qui touche à cet événement qui doit constituer le programme:
56 ans d’indépendance, cela se célèbre comme l’obtention du visa pour le paradis. C’est 56 ans de liberté, de bonheur, de joie seulement et d’alternance au pouvoir pour les « Gnassingbélandais », sans faim, sans privation de liberté, sans crimes… 56 ans, c’est beaucoup, et « Woabé Faure» a voulu marquer cette célébration à l’encre indélébile.
Il parait que dans son « parler parler fatigué » de demain soir, il va faire une annonce « Faure-te ». On vous arrête tout de suite, n’allez surtout pas penser qu’il va dire qu’il démissionne et remet à Jean-Pi, son fauteuil présidentiel personnel sur lequel son Papa a griffé son nom avant de passer en Mauritanie sans passeport.
Bon, revenons aux choses sérieuses. Il y a quelque chose qui nous énerve dans cette histoire et qu’on a voulu partager avec vous. Pour cet anniversaire, c’est un programme costaud qui a été confectionné. Le 27 avril, ce n’est pas « gné » n’importe quelle fête. Mais « Woabé Faure» donne l’impression que c’est un fourre-tout, banalisant ainsi cette fête. Voyez-vous, dans le programme concocté, il y a beaucoup de choses qui nous « énervent la colère », et on pense porter plainte chez le censeur du Lycée de Kpalavoulazé. On parle de célébration de l’indépendance du Togo-Gnassingbé.
Et normalement, c’est rien que tout ce qui touche à cet événement qui doit constituer le programme:
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Prière musulmane pour le repos de l’âme de Sylvanus Olympio et les siens, d’accord ;
messes catholique et protestante, d’accord ;
ranimation de la Flamme de l’Indépendance, d’accord ; retraite aux flambeaux, d’accord ;
21 coups de salve, d’accord ; c
ourse populaire, d’accord ;
défilé militaro-civil, d’accord ;
décoration de personnalités, d’accord ;
réjouissances dans les quartiers, d’accord ;
finale de la coupe de l’Indépendance, d’accord ;
méga-concert spécial, d’accord ; diner de gala, d’accord.
Mais le reste-là, ça cherche quoi avec le 27 avril ?
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Lancement des travaux de l’aéroport de Niamtougou,
Lancement du programme E.Village,
Inauguration de l’usine d’assemblage Motos-Notsè,
Lancement du programme emplois-jeunes et assurances FNFI,
Inauguration de la nouvelle aérogare,
Inauguration du siège de la SGI,
Inauguration du Radisson Blue 2 Février…
Tout ça là, quel est le rapport avec l’indépendance du Togo ? Un peu de quand même ! Le 27 avril n’est pas une fête mondaine ! Si les gens veulent faire tout cela, ils n’avaient qu’à attendre le 13 janvier ou le 5 février non ?!
Source : [25/04/2016] Liberté