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Tôt dans la matinée du vendredi 08 février, la prison civile de Lomé a reçu la visite d’une horde d’officiers de différents corps, y compris des forces de défense, ainsi que de nombreux éléments afin d’opérer une perquisition.
 
Démarrée vers 05 heures dans la matinée du vendredi 08 février 2013, la perquisition opérée à la prison civile de Lomé n’a pris fin que vers 14 heures. Les agents chargés de l’opération qui seraient des militaires habillés en tenue des forces de sécurité, seraient repartis avec des saisis négligeables : téléphones portables, I pad, I phone, etc. Rien de compromettant n’auraient été trouvé dans les cellules de Kpatcha Gnassingbé et ses compagnons de misères condamnés dans a nébuleuse affaire de coup d’Etat. Pourtant, c’est par leur cellule que l’opération a commencé, donnant l’impression qu’ils étaient les principales cibles de cette brusque opération qui intervient une semaine après celle non moins curieuse, intervenue au domicile de l’un des cadors de la fratrie Gnassingbé, Toyi.
 
Selon des sources proches de l’administration pénitentiaire, Le Col. Félix Katangha qui a conduit l’assaut contre le domicile de Kpatcha Gnassingbé en avril 2009, était sur les lieux lors de la perquisition. Précédemment Commandant des Forces d’Intervention Rapide (FIR), et beau-frère aux Gnassingbé, le remuant officier supérieur est depuis peu promu aux charges de Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre. Il ne dispose d’aucune qualité de police judicaire qui puisse justifier sa présence lors d’une opération de perquisition à a prison civile de Lomé.
 
Mais tout comme celui qui est considéré tel l’actuel homme fort des FAT, étaient également présents, des officiers de la Gendarmerie nationale, dont le Directeur Général, le commandant Kossi Akpovi, les Commandants Fiomagnè et Bolidja, et le capitaine Akakpo. Cette opération est intervenue selon les témoins, après un début d’incendie maîtrisé dans ce centre pénitencier, avec l’appui des sapeurs pompiers, venus à la rescousse. En effet, le vendredi 8 février autour de 02 heures du matin, un transformateur électrique aurait subitement pris feu, plongeant la prison civile dans une obscurité totale. Un incendie qui intervient dans la série de ceux qui ont consumé les marchés de Kara et Lomé entre autres.
 
Malgré donc les arrestations opérées au sein de l’opposition dont celle du leader de l’OBUTS Agbéyomé Kodjo, les incendies se poursuivent. Le Ministre de la Sécurité a évoqué une origine criminelle des incendies pour justifier les arrestations.
 
koaci
 

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