lcf_employes


Le personnel du groupe Sud-Média, comprenant la télévision LCF et radio City Fm, était mercredi face à la presse. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’affaire de fermeture des portes du groupe Sud-Média par la Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication (HAAC) pour absence de licences d’exploitation de fréquences.
 
L’objectif principal de ce point de presse, ont dit les organisateurs, est de tenir informer l’opinion sur les différentes actions qui sont menées par les employés dans l’optique d’un retour à la normale. Ceux-ci soutiennent que leurs organes de presse disposaient bel et bien d’autorisation d’exploitation de fréquences, ce qui ont-il dit, est contenu dans les diverses correspondances échangées entre le groupe Sud-Média et l’ART&P. « Les permanences quasi journalières à la Présidence de la République depuis la création de LCF et l’octroi de l’aide de l’Etat à la presse au groupe, le payement régulier des taxes et redevances sont des preuves irréfutables que LCF et City Fm sont bien reconnus. Tout ceci prouve à suffisance que nous sommes en règle », a déclaré au cours de cette rencontre, Samuel GNAHOUI, Rédacteur en chef de la Chaîne de télévision LCF.
 
Journalistes, Responsables d’associations de presse, sympathisants et fidèles des programmes de LCF et City Fm ont fait le déplacement des locaux du groupe Sud-Media pour témoigner leur soutien au personnel. « Si à la HAAC affirme que nous n’avons pas de dossiers à son niveau, elle a menti. Le groupe Sud-Media a été créé en 2007 et comment pouvez-vous imaginer que dans un Etat, une République, une chaîne de télévision puisse surgir de nulle part et commencer à émettre pendant 10 ans sans que l’Etat ne réagisse pour après, subitement sortir de son sommeil et dire que nous n’avons pas de dossiers et que nous fonctionnons de façon illégale ? Cela est absurde. Nous avons la traçabilité de tous les dossiers », a confié à la presse Luc Abaki, Directeur général du Groupe Sud-Média.
 
Les journalistes qui se retrouvent en congés techniques avec cette fermeture ont lancé un appel de cœur à l’endroit de la HAAC et des autorités togolaises afin qu’une solution plus acceptable soit trouvée pour sauvegarder les intérêts de toutes les parties.
 
Fabian A.
 
source : afreepress
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here