Photo illustrative : HAAC
Photo illustrative : HAAC


Des radios locales et une télévision sont dans le collimateur de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC). Ces médias sont sommés par l’institution de régulation de la presse de régulariser leur situation en respectant les cahiers des charges des sociétés de radiodiffusion et de télévision.
 
Sont concernés par cette décision, la radio Béthel à Gblei, radio Bonne nouvelle à Lomé, radio City Fm à Lomé, radio Dawul à Bassar, radio Maria à Kpalimé, radio Maria à Kara, radio la voix de l’Oti à Mango, radio la voix de Vo à Amegnran, radio Océan à Aného, radio Sky à Badou et la Télévision Chaine du futur (LCF) à Lomé.
 
Ce qui est surprenant dans cette liste est que y figurent la radio et la télévision dont l’ancien bras de Faure Gnassingbé, Pascal Bodjona est propriétaire. Ces médias selon la HAAC ne sont pas en règle. Selon nos informations à la publication du premier communiqué de l’institution dirigée par Pitang Tchalla, les responsables de Sud Média, groupe dont font partie LCF et City Fm se sont approchés de la HAAC pour régulariser leur situation mais la HAAC leur a posé des entraves dans le renouvellement des fréquences à ces médias. Conséquences LCF et City FM ne faisaient pas partie des médias qui ont situé le contrat de renouvellement de fréquence en octobre dernier.
 
Ces médias, selon la HAAC ne respecteraient pas les conditions d’octroi de fréquence et on se demande sur la rue de l’EPP Agbalépédo, le siège de la HAAC, comment Pascal Bodjona a pu avoir les fréquences pour sa télé et sa radio. Faut-il le rappeler que ces médias, entretemps appelé chaine de Faure, sont nés dans le fief du scrutin présidentiel de 2010. C’étaient les médias de campagne de Faure sur lesquels ses meetings étaient diffusés en direct et suivi un peu partout dans le monde parce que étant à l’époque la première télé sur satellite au Togo.
 
Si l’ancienne équipe de la HAAC a pu délivrer les fréquences à LCF et City Fm dans des conditions peu orthodoxes, il n’appartient pas à la nouvelle de redresser le tort en privant ces médias de fréquences et par conséquent en mettant au chômage des dizaines de personnes qui travaillent sur ces médias.
Un acquis est un acquis, il appartiendrait à la nouvelle équipe d’aider le groupe sud médias à régulariser sa situation.
 
Selon un communiqué de la HAAC, ces médias ont jusqu’au 15 janvier 2017 pour régulariser leur situation sinon leur autorisation d’installation et d’exploitation et les fréquences leur seront purement et simplement retirées et cédées à d’autres demandeurs.
 
La prière des auditeurs et téléspectateurs de ces médias est que la raison puisse prévaloir sur tout autre considération. Ils espèrent que l’entame de cette mandature par la direction de Pitang Tchalla apprécié, puisse continuer sur cette lancée.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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