Au tout début de la crise sanitaire due à a Covid-19, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait prédit le pire en Afrique si des mesures drastiques ne sont pas prises le plus tôt possible pour lutter contre la pandémie. Selon l’OMS, près de « 83 000 à 190 000 personnes en Afrique pourraient mourir de Covid-19 et 29 à 44 millions pourraient être infectées la première année ». Ceci à cause de la précarité du système de santé des pays africains. 

Si quelques mois après, les statistiques démontrent que les experts de l’OMS se sont apparemment trompés sur le cas africain, l’allure qu’a prise la pandémie, ces derniers temps en Afrique et plus particulièrement au Togo, devient inquiétante. 

Selon les données officielles, le Togo compte à ce jour 334 cas actifs de coronavirus sur un total de 1477 cas positifs et 40 décès. Même si ces chiffres sont moindres comparés à d’autres pays de la sous-région, -si on s’en tient aux données d’il y a de cela un mois et demi, c’est-à-dire le 15 juillet-, on ne peut que s’inquiéter de l’évolution de la situation dans le pays. Au 15 juillet 2020, le Togo comptait 188 cas actifs sur un total de 731 cas positifs avec 15 décès. 

Selon les responsables de la coordination de Gestion de la riposte (CNGR), cette montée exponentielle des cas de contamination, ces derniers moments, est due à un relâchement dans le respect des mesures barrières dans tous les secteurs.  Et les décès liés pour la plupart aux comorbidités.

A la suite de cette montée  exponentielle des cas de contamination et de décès, d’autres mesures ont été prises, ces dernières semaines, notamment le bouclage de certaines villes qui constituent, selon les responsables de la CNGR, des foyers de contamination et la fermeture systématique des bars dans les localités où se déroulent des cérémonies traditionnelles. Sans oublier le port obligatoire de masque. Mais le constat est toujours le même. Après une stabilisation au mois de juillet, la pandémie a pris, de nouveau, une courbe  ascendante, et ceux, malgré les nouvelles mesures.

D’abord, pour qu’une personne ne meure de cette maladie, il faut qu’elle en soit contaminée. Donc, il est d’une urgence, à ce jour, de prendre d’autres mesures pour briser la chaîne de contamination dans le pays et de ce fait limiter également le nombre de décès. 

Etant donné que le monde doit vivre avec cette maladie et qu’aucun vaccin, jusqu’alors, n’ait encore été trouvé, les autorités doivent faire avec les moyens de bord adaptés aux réalités du pays.

La rédaction/ togoactualite

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