faure_ingrid_515

 

La Communauté internationale interpellée !
 
Eh oui ! La sinistre affaire des incendies des marchés dans laquelle plusieurs têtes de pont de l’opposition sont inculpées et où une kyrielle d’opposants croupissent qui à la Gendarmerie nationale, qui à la prison civile de Lomé ou encore dans des lieux catalogués comme des zones de non droit, n’a pas encore fini de révéler ses dessous. Mohamed Loum, le principal prévenu et dont les témoignages restent vraisemblablement l’alpha et l’oméga de l’enquête que diligente Essolissam Poyodi, a fait de nouvelles révélations, sonores cette fois-ci et rendues publiques par le CST hier, lors d’une rencontre avec la presse.
 
Dans ces nouvelles révélations, Mohamed Loum alias Toussaint Tométy décrit le guet-apens que lui a tendu le journaliste Tony Sodji ; tout ce qui selon lui, constitue les vrais mobiles qui animaient les commanditaires desdits crimes, et révèle leurs noms. Découverte ahurissante, le tandem Faure Gnassingbé-Ingrid Awadé y apparaît, en lettres d’or. Sans oublier le ministre de la Sécurité, le Col. Yark Damehame ; celui qui se trouve être, vous rappelez-vous, l’auteur de la mise en scène du 25 janvier 2013 qui a servi à donner un habillage juridique aux multiples arrestations déjà opérées et celles à venir ; le Colonel Félix Katanga, actuel Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre; Abass Bonfoh alias le négationniste; et vous vous en doutez bien, Charles Debbasch, l’homme de l’ombre de toutes les contorsions juridico-judiciaires grâce auxquelles se maintient la dictature rampante du clan Gnassingbé. Djimon Oré, parvenu à la surface à la faveur d’un accord dit de la discorde ou de la trahison signé par Gilchrist Olympio et Faure Gnassingbé en 2010, est également pointé du doigt par Mohamed Loum. Essolissam Poyodi, le directeur de l’enquête-croisade en cours, à l’en croire, aurait établi la communication entre lui et Faure Gnassingbé. Mais il tire également la sonnette d’alarme sur l’état de santé des détenus, tous des innocents selon lui, qui se trouvent de surcroît privés de soins, tout comme Etienne Yakanou qui n’a pu survivre, faute d’assistance médicale en temps utile.
 
Bref, ces nouvelles révélations sont une véritable bombe qui pourrait éclabousser le régime togolais en mal de légitimité et au plus mal tant sur le plan interne où il est presque quotidiennement contesté qu’au plan international où il trouve depuis un moment, portes closes, en dépit de tout le tintamarre médiatique de ses missi dominici, tendant à masquer la réalité. Lire en intégralité la transcription des deux éléments sonores où Mohamed Loum accable le pouvoir en place.
 
Depuis sa cellule, Mohamed Loum lance un appel à la Communauté internationale et pointe un doigt accusateur sur le chef de l’Etat
 
« Je m’appelle Mohamed Loum. J’ai été arrêté en complicité avec un ami qui s’appelle Tony Sodji, un journaliste qui vient à des manifestations de l’opposition, de l’ANC, de l’Arc-en-ciel et du CST. Ce journaliste m’a fait tendre un piège. J’avais confiance en lui, parce qu’il vient à toutes les manifestations. Il vient faire des reportages des manifestations de l’opposition et ce monsieur, malgré toute la confiance que j’avais en lui, m’a donné un rendez-vous dans un bar avec ses amis soi-disant qu’ils veulent qu’on parle des affaires politiques de ce pays.
 
Le rendez-vous, c’était le 18 janvier 2013. Il m’a donné ce rendez-vous dans un bar. A mon arrivée à ce rendez-vous à l’endroit qu’il m’avait indiqué, je n’ai plus vu ce journaliste. C’était un piège qu’il m’avait tendu avec des forces armées qui étaient en civil. Ils m’ont pris de là-bas, de ce bar. J’étais bastonné, frappé à sang. On m’a pris cagoulé et transféré sur la gendarmerie. Je suis resté à la gendarmerie pendant dix jours. J’ai été torturé. Ils m’ont amené à l’ANR pour ce que je n’ai pas fait, je ne savais même pas. On me torturait. On m’a frappé, branché à des courants, fait tout ce qu’ils voulaient faire. Il y avait le capitaine Agbenda, le capitaine Yanani, avec des officiers comme Nakpane, Alidou, … Les gens m’ont pris, ils m’ont envoyé à l’ANR. J’ai été frappé. Ils m’ont fait tout ce qu’ils voulaient de moi.
 
Pendant 21 jours, ils m’ont torturé pour ce que je n’ai pas fait. Ils me disaient de coopérer, de mentir sur les opposants pour ce qu’ils n’ont pas commis, de dire que ce sont eux qui ont brûlé le marché de Kara et de Lomé. J’ai fini par accepter ce qu’ils m’ont dit. Ils m’ont frappé, frappé d’accepter. J’ai fini par accepter parce que j’étais entre la vie et la mort. Il n’y avait pas de visite. Je n’avais pas le droit de recevoir de visite. Aucun membre de ma famille ne savait où j’étais. Quand ils ont fait venir la presse, ils ont dit que je dise à la presse que ce sont les opposants qui ont brûlé le marché. J’ai fini par dire, parce que j’étais à l’agonie. J’ai dit cette réalité qui était fausse, qui était un mensonge organisé par le gouvernement togolais. Quand ils ont fini par faire ce qu’ils avaient à faire, ils m’ont pris de ce camp pour me ramener à l’ANR.
 
Je n’ai pas de visite, aucun parent ne venait me voir. Ils m’ont fait tout ce qu’ils voulaient faire. Le capitaine Agbenda, le capitaine Yanani, et le capitaine Akakpo étaient dans le coup avec le ministre Yark Damehame. Ce sont ces gens qui ont tout fait, qui ont financé. Quand ils ont fini de me torturer, j’avais des rendez-vous chaque fois avec le procureur, avec le juge d’instruction. Tout ça était programmé avec la justice. Il y avait une condition : ils avaient organisé tout ça à cause des élections législatives qui arrivent. Ils voulaient mettre les opposants comme OBUTS, l’ANC, et les autres partis politiques comme le MRC, ceux d’ARC-EN-CIEL et du CST, tous ces partis politiques, on voulait les coffrer pour les mettre en prison pour une fausse affaire. Ils ont fait tout, ils m’ont torturé. Ils m’avaient donné des choses que je devais jeter dans les maisons des opposants pour des gens qui n’ont rien fait. Je n’ai pas voulu.
 
Malgré la conférence de presse qu’on a faite le 25 janvier à la sortie à la gendarmerie, ils ont encore eu des coups qu’ils m’ont proposés afin que je puisse faire en sorte qu’on mette tous les opposants en prison. Je n’ai pas accepté. Ils m’ont frappé, ils ont continué toutes les tortures. Les visites étaient interdites. Je n’avais pas le droit de parler. J’étais dans une jungle inédite. Je n’avais pas le droit de m’exprimer, je n’avais pas de secours. Ni opposant, ni parent, ni les gens des droits de l’homme, personne ne pouvait me voir. C’était très difficile de me voir. Lorsque la Communauté internationale, la femme du HCDH, Mme Inge venait me rendre visite, c’était avec des difficultés. Quand elle est là, après quelques minutes, on demande le départ. Malgré cela, après avoir fini de me torturer, de faire tout ce qu’ils veulent, comme ils ont vu que maintenant, ils n’ont plus le choix, ils sont venus négocier avec moi, me dire qu’ils ne vont plus me faire quelque chose jusqu’à un temps.
 
A partir du mois de mars, ils ont arrêté de me frapper. Ils m’ont fait un passeport diplomatique soit-disant que je suis le petit fils de feu Eyadèma Gnassingbé. Ils m’ont donné beaucoup d’argent. Ils m’ont ouvert un compte bancaire de plus de 10 milliards qu’ils m’ont donné dans un compte en pensant que si je finis de coopérer avec eux pour mettre les opposants en prison, c’est cet argent qu’ils vont me donner ; je vais aller vivre en Asie où ils m’ont donné une maison. Ils m’ont tout promis. Je n’ai pas voulu. Dans la journée du 21 mars, on m’a fait interroger avec des opposants comme Agbéyomé Messan. Ce monsieur, nous étions là avec ses avocats : Me Améganvi, Me Gally et Me Apévon. Nous étions tous là avec mon avocat qui était présent. L’avocat même, je ne le connaissais pas. C’était la première fois qu’on se voyait le 21 mars. J’ai démenti toute cette mascarade qui se passait et qui était organisée même avec le président de la République. Il était au courant de tout ce qui se passe. Ce n’est que des trucs pour nous menacer.
 
Ils m’ont menacé de tout, de mort. Ils m’ont tout fait. Là où je vous parle maintenant, je suis à l’agonie. Mais malgré qu’ils m’ont fait transférer à la prison civile de Lomé, ces gens continuent de faire ce qu’ils ont à faire pour m’influencer pour que je puisse revenir sur le contrat qu’ils avaient commencé avec moi. Je n’accepte pas, je ne veux pas. Même s’ils me proposent tout, je ne vais pas accepter. J’ai refusé tout. Ils sont là, tout ce qui se passe est archi faux. Ils ont organisé ces choses à cause des élections. J’invite l’UE, la France et l’Allemagne à s’asseoir pour trouver un consensus à la politique togolaise. Le peuple togolais est fatigué. Le président de la République sait bien que ce ne sont pas les opposants qui ont organisé ces coups. Ces coups ont été organisés par le gouvernement. Ils ont refusé de faire sortir les résultats qui ont été proclamés par les enquêteurs français.
 
Le procureur de la République, le juge d’instruction, je les connais. Ce sont des gens corrompus. Ils n’ont plus autre chose à faire. Nous sommes actuellement dans une situation où nous ne savons plus quoi faire pour que ces gens puissent nous libérer. Là où je suis, toujours le sang coule sur moi. Ils m’ont refusé toute visite sanitaire d’un médecin. Quand je suis arrivé, ils ont fait venir un médecin d’Etat. Même un paracétamol de 25F, ils ne m’ont pas acheté. Ces gens m’ont fait trop de mal. Là où je suis, mes jours sont comptés. Maintenant où je suis, j’essaie seulement de vous dire que je demande de l’aide. Que la Communauté internationale puisse nous aider. Aider tous les enfants. Actuellement nous sommes tous séparés. Nous ne sommes pas tous dans la même prison.
 
Moi, là où je suis, je demande de l’aide à la Communauté internationale, à la France, à l’Allemagne et à l’UE de trouver un consensus pour ne sortir de cette difficulté. Je demande pardon à la Communauté internationale. Venez à notre aide ! Venez à notre aide pour que nous puissions sortir de cette difficulté. Là où nous sommes, on n’a pas le choix. L’opinion internationale doit comprendre aujourd’hui où nous sommes arrivés. Ces gens n’ont plus de responsabilité de gouverner ce pays. Ils sont incapables depuis des décennies, et ce sont des gens qui me cherchent depuis qu’ils ont voulu ma mort. Ils ont pris la photo des opposants innocents qui ne savent rien de ce qui se passe. Ils ont organisé ce complot. Des gens barbares, des gens sadiques auxquels nous sommes confrontés. Nous vous demandons pardon. Par la grâce de Dieu, venez à notre aide. Ayez pitié de ce peuple. Ce peuple est fatigué. L’opinion internationale doit comprendre. Là où nous sommes, nous ne pouvons plus supporter le gouvernement auquel nous sommes confrontés. Nous sommes dans une jungle inédite. C’est vous seuls qui pouvez nous aider pour qu’on puisse trouver un consensus pour nous faire sortir de cette prison.
 
Nous souffrons beaucoup, surtout moi, et mes frères sont malades, des gens comme Alphonse Kpogo, Adja Gérard, Apollinaire, Jean Eklou. Ces opposants qu’ils ont mis en prison sont tous malades. Mon cas est plus grave, je demande chaque fois qu’on puisse m’évacuer pour des soins, ils refusent. La liberté aussi, ils refusent ; une liberté pour tous, ils refusent. Nous ne savons plus ce que nous devons faire. Le président Faure le sait bien. Ils savent que là où nous sommes, ils ne sont plus capables de faire cette manigance, parce qu’ils comptaient sur moi. Ils se disaient que j’étais le seul espoir qui pouvait les sauver à mettre les opposants en prison. Mais comme ils n’ont pas pu, la colère qu’ils ont sur le cœur, ils la déversent sur nous.
 
Je demande à la Communauté internationale, à M. François Hollande, de jeter un coup d’œil sur la vie politique togolaise. Ça fait 50 ans de gouvernance. Ce gouvernement nous a appris seulement la torture, le sexe, la drogue, l’alcool, le mensonge, la calomnie à outrance. C’est tout ce que ce gouvernement connaît. Les étudiants ne sont pas payés, les élèves, les travailleurs ne sont pas payés ; toujours les grèves, les enfants tués, assassinés. Nous demandons à l’opinion internationale, au Secrétaire Général Ban Ki-Moon, de venir nous aider. Le peuple est fatigué. Si vous me recevez, sachez que c’est de la part de Mohamed Loum, au nom de la communauté togolaise, au nom des responsables qu’ils ont mis en prison innocemment pour des choses qu’ils n’ont pas commises. Ils m’ont promis de l’argent, un passeport et tout, une maison pour me mettre dedans en complicité avec le ministre Yark. Les juges, tous ces gens sont au courant. Ce n’est qu’une manigance que ces gens ont organisée pour les élections législatives. Répondez à l’appel en faveur du Togo ! ».
 
Transcription de l’élément sonore de Mohamed Loum, Mai 2013
 
 


Mohamed LOUM: Après ma torture, ils m’ont fait un passeport diplomatique comme petit-fils d’Eyadema
 
Le principal accusateur dans l’affaire des incendies de marchés de Kara et de Lomé parle et détaille le contexte de son arrestation.
Il révèle les tortures dont il a été victime dans les mains des services de la gendarmerie pour accabler les opposants. Il a ensuite subi des tentatives de corruption.
YARK Damehane et le trio des Capitaines de la SRI sont désignés comme les metteurs en œuvre de la machination. Il indique clairement Faure GNASSINGBE et son gouvernement comme étant les organisateurs de cette grotesque manipulation.
Suivez plutôt.

 
Fin Première partie
 
Deuxième partie
 
Mohamed Loum cite les noms de Ingrid Awadé, Félix Katanga, Djimon Oré, Yark Damehame, Abass Bonfoh, Charles Debbasch, et Faure Gnassingbé
 
Cette affaire d’incendie, je vais vous en parler pour que vous puissiez comprendre. Cette affaire c’est un truc qui a été spécialement organisé à cause des élections législatives qui doivent se dérouler au Togo. C’est quelque chose qui a été organisé par le gouvernement RPT-UNIR-UFC. Les complices de ces actes, ce sont eux qui m’ont encore manipulé et torturé pour que je puisse collaborer et citer des innocents qui ne sont pas coupables dans cette affaire d’incendie des marchés de Kara et de Lomé. Le gouvernement togolais a toujours bafoué la constitution et toutes les réformes pour incarcérer les opposants de l’ANC et d’OBUTS et des responsables du CST. J’ai voulu dire à la Communauté internationale, à l’Union Européenne, de tourner un regard vers le Togo dans ces affaires d’incendie.
 
Ces gens qui ont organisé ces choses, je les connais. Ce sont eux encore qui m’ont pris et m’ont torturé pour qu’on puisse organiser ces mensonges pour coffrer les opposants et changer la constitution togolaise pour que le président Faure reste au pouvoir. J’ai eu des rencontres avec ces gens. Dans cette affaire d’incendie, il y a eu beaucoup de responsables de ce gouvernement qui m’ont manipulé avec des pressions pour que je puisse donner une chance pour m’aider à voyager avec l’argent qu’ils m’ont donné. J’ai rencontré de grandes personnalités, des gens comme le ministre Oré Djimon, des gens comme Félix Katanga et Charles Debbasch, des responsables comme Abass Bonfoh.
 
Ces gens ont tout préparé contre les opposants pour qu’on puisse les mettre en prison et faire une fausse élection pour changer la constitution. Le Capitaine Akakpo, le Capitaine Yanani, le Capitaine Agbenda, des officiers comme Nakpane et le ministre Yark Damehane, ce sont eux qui ont organisé ces affaires avec la directrice des impôts Ingrid Awadé. Ce sont ces gens qui m’ont manipulé pour qu’on puisse mettre les gens en prison. Là où je suis, je suis à l’agonie. Ma vie est en danger. Le Capitaine Akakpo m’a passé au téléphone le président de la République en personne et on a discuté trois fois successivement sur ces affaires d’incendie. Tout ce qui se passe, ce n’est que des choses archi fausses pour garer des adversaires sérieux. Ils savent qu’ils n’ont pas d’autre opportunité pour gouverner ce pays.
 
Il faut que la Communauté internationale interpelle ces gens. Des gens sont innocents ; nous mourons, nous sommes souffrants, nous sommes malades. Les gens qui sont mis en prison, des gens comme Adja Gérard, le député Ouro-Akpo, Alphonse Kpogo, Apollinaire, ces gens sont innocents. Ils ne savent rien de cette affaire. Vous devez savoir que là où nous sommes, moi particulièrement, le gouvernement RPT-UNIR-UFC veut m’éliminer. Aujourd’hui il faut qu’ils nous libèrent. On ne peut pas échanger la vie des êtres humains contre de l’argent. Ces gens sont des innocents. Le président Faure le sait bien ; le procureur de la République et le doyen des juges d’instruction Idrissou, ce sont des gens qui sont manipulés par le président en place. C’est un groupe de mafia, un groupe terroriste qui entend faire de son peuple des victimes. Moi je ne peux pas changer ; je le dis et je le répète. Je l’ai dit à plusieurs reprises devant le procureur et le juge d’instruction. C’est pour ça qu’ils m’ont refusé la visite d’un médecin avant que je fasse une crise et qu’on m’amène à l’hôpital.
 
Maintenant je suis entre la vie et la mort. Ce sont des choses qui sont montées. Je connais les vrais auteurs. J’interpelle tout le monde, toute la Communauté internationale. Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon n’a qu’à tourner un regard vers le Togo. Nous sommes à l’agonie, nous sommes épuisés. Le quai d’Orsay n’a qu’à tourner un regard pour nous sauver. C’est Mohamed Loum qui vous parle. Je vous aime beaucoup. Faites tout pour sauver notre pays. Ce sont eux qui ont brûlé les marchés à cause des élections. Félix Katanga a négocié plusieurs fois avec moi. C’est difficile. La dictature règne dans ce pays. C’est la même chose qu’ils ont imposée à Le Floch-Prigent à l’époque. J’étais avec lui à la gendarmerie. C’était le même montage qu’ils ont fait contre le ministre Bodjona et c’est le même montage qu’ils m’ont fait. Le président est au courant de tout. Quand il fait un discours contre le terrorisme, lui-même est un terroriste. Il est venu dans le sang et c’est un génocidaire.
 
Vous devez comprendre aujourd’hui que le Togo veut la liberté. Nos partenaires, l’UE, la France, l’Allemagne, nous vous demandons pardon. Je demande au président des Etats-Unis, Barack Obama de tourner un regard vers nous pour que nous puissions nous en sortir. Au Togo, l’impunité est une institution du régime de Faure Essozimna Gnassingbé. Faure Gnassingbé n’est pas un démocrate. Je le connais et il me connaît. Il sait qu’aujourd’hui j’ai dévoilé la vérité. Nous sommes dans une jungle inédite où nous n’avons pas droit à la parole. On convoque des gens qui sont mis en prison innocemment. La prison civile de Lomé est remplie d’innocents. Plusieurs détenus dans l’affaire Kpatcha. Ce n’est que de fausses choses. Rien n’est juste. Ils m’ont monté contre ces gens pour que je puisse dire qu’ils sont coupables mais je ne peux pas le faire. Si vous m’écoutez, donnez une chance à l’opposition togolaise, au CST, à ARC-EN-CIEL. A bon entendeur, salut.
 
Transcription de l’élément sonore de Mohamed Loum, Mai 2013
 
 


Mohamed LOUM: Ces gens ont tout préparé contre ces opposants pour qu’on puisse les mettre en prison
 
Le principal accusateur dans l’affaire des incendies de marchés de Kara et de Lomé parle et révèle les noms des personnes jusqu’au sommet de l’État.
Ces personnes dont Faure GNASSINGBE, Abass BONFOH, sont impliquées dans une vaste machination visant à embastiller l’opposition Togolaise afin de pérenniser Faure GNASSINGBE au pouvoir.
Suivez plutôt.

 
Liberté Togo
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here