Mort des filles togolaises au Liban : les « agences de placement » dans le collimateur du gouvernement togolais
Mots clés
IN
Infos du pays
Auteur de cet articleNous tenons à rappeler aux visiteurs du site que sans partenariat avec togoactualite.com, la reprise des articles même partielle est strictement interdite. Tout contrevenant s'expose à de graves poursuites.
« Des cas de décès sont enregistrés au sein de la communauté togolaise qui travaille au Liban. Ces décès concernent uniquement les filles togolaises travaillant comme domestiques dans ce pays. Les informations en notre possession font état des conditions difficiles et inhumaines dans lesquelles travaillent ces compatriotes immigrées ».
C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué conjoint des ministères des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine et de la Sécurité et de la protection civile.
Selon le communiqué, la même situation prévaut dans d’autres pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweit.
A l’origine de cette situation à laquelle sont confrontées les filles togolaises, les agences de placement auxquelles le document donne le nom de « réseaux de trafic des êtres humains », agences à la tête desquelles se trouvent des Libanais et des Togolais.
Le gouvernement compte tout faire pour « démasquer et démanteler » ces réseaux que le document qualifie de « malfaiteurs de
Mais en attendant d’y arriver, plusieurs recommandations sont faites aux filles candidates à l’immigration professionnelle dans ces pays précités. « La cellule d’écoute du ministère des Affaires étrangères recommande aux candidates à l’immigration professionnelle au Liban de prendre attache impérativement avec les services du ministère des Affaires étrangères avant d’entreprendre tout départ à destination du Liban, disposer d’un contrat de travail signé en bonne et due forme entre elles et l’employeur libanais, s’enregistrer au consulat honoraire du Togo dans ces pays dès leur arrivée sur le territoire, tenir informer le consul honoraire du Togo en cas de non respect ou de violation par l’employeur des termes du contrat », recommandent les deux (2) ministres.
En 2014, des associations de défense des droits de l’homme étaient montées au créneau pour dénoncer les conditions dans lesquelles les filles togolaises travaillaient au Liban.
Telli K.
source : afreepress