asvitto_manif_13032014

©   togoactualite |  Malgré les intimidations, le sit-in de l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO) a bel et bien eu lieu ce jeudi même si ce n’était pas lieu convenu au départ. Les organisateurs avaient été pris d’organiser leur manif sur l’esplanade du palais des congrès de Lomé alors qu’ils avaient mentionné dans le courrier d’information adressé aux autorités le ministère des finances, devant le CASEF donc. Finalement, le sit-in a eu lieu sur l’esplanade alors devant le CASEF des fourgonnettes de la gendarmerie étaient positionnées.

 

Certains Togolais épris de liberté et des respects des droits de l’Homme parmi lesquels Claude Ameganvi du parti des travailleurs et Bodé Tchakouda du PSR ont appuyé les victimes de torture au cours de cette manifestation qui a duré quelques heures.

 

A l’issue de cette sortie, le président de l’ASVITTO, le Commandant Olivier Amah Poko a déclaré qu’ils veulent que « le gouvernement exécute l’arrêt de la Cour de la CEDEAO. Vous savez les indemnisations sont importantes mais l’arrêt aussi dit que ce procès a été inéquitable donc nous avons profité de cette occasion pour demander aux autorités togolaises de libérer immédiatement les victimes de torture qui sont encore en prison et ensuite nous indemniser et déposer l’argent sur le compte CAPA ».
La veille de la manifestation, les autorités ont faire dire aux victimes qu’elles enverraient les fonds sur leurs comptes. Refus de l’Association « Nous avons refusé, nous n’allons pas tomber dans le piège des députés de l’ANC, donc nous voudrions que les autorités des finances déposent l’argent sur le compte CAPA des avocats », a encore poursuivit le Commandant.

 

L’ASVITTO demande au gouvernement de solder au plus vite possible cette situation sinon « On va revenir ici en face du CASEF dans le cas contraire on sera obligé de porter encore plainte contre l’Etat togolais », prévient M. Amah.

 

Les victimes de torture qui avait porté plainte contre l’Etat togolais devant la haute Cour de justice de la CEDEAO ont eu gain de cause puisque la Cour a demandé à l’Etat de les indemniser de les indemniser et de libérer ceux qui restent encore en prison.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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