ANALYSE CONJOINTE DU 27 AVRIL 2019 POUR LE PEUPLE TOGOLAIS

DU RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET

DU COLLECTIF POUR LA VÉRITÉ DES URNES – TOGO – DIASPORA (CVU-TOGO-DIASPORA)

Contact : info@cvu-togo-diaspora.org qui transmettra

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La Diaspora togolaise plurielle et indépendante constate que les Togolaises et Togolaises, au pays comme dans la Diaspora, qui ont fêté le 59e anniversaire de l’indépendance juridique du Togo le 27 avril 2019 sont de près ou de loin redevables à Faure Gnassingbé et à son système.
 

1. FAURE GNASSINGBÉ ORGANISE L’ALIGNEMENT SUR LA PENSÉE UNIQUE DU RPT/UNIR

 
L’instauration de la pensée unique est devenue la stratégie de servitude volontaire mise en place par les différents systèmes d’organisation de la postcolonie par et avec des togolais noirs de peau mais avec un masque blanc pour défendre en priorité les intérêts d’une élite spécialisée dans l’accaparement des ressources du pays grâce à un système d’impunité et de refus de rendre compte de la vérité des comptes publics.

Depuis l’assassinat du Président Sylvanus Olympio le 13 janvier 1963 par un consortium de forces extérieures opposées à la souveraineté économique du peuple togolais, les agents locaux de cette forfaiture ont prospéré au gré du degré de servilité envers ces forces extérieures. Que ce soit d’abord celles provenant de la puissance coloniale tutélaire, et graduellement d’un secteur privé, de plus en plus internationalisé avec des antennes au Togo, le pouvoir togolais, libéral et liberticide a choisi d’imposer l’alignement sur la pensée unique du parti « RPT/UNIR » au Togo tout en donnant quelques libertés de ton trompeur des partis satellites connus du peuple togolais.

Il est interdit de manifester sauf si le pouvoir décide de l’itinéraire, voire même de l’agenda des revendications. Il est interdit de rendre compte au public togolais de la mauvaise gouvernance surtout lorsque les informations et statistiques distillées au compte-goutte sont présentées de manière à mystifier le peuple Togolais, quant ces dernières sont disponibles.

L’opacité institutionnalisée des comptes publics est un sport national pratiqué avec zèle et sans modération. Cela entretient l’ignorance et la déresponsabilisation. Beaucoup de citoyens togolais n’en sont même pas conscients, surtout en zone rurale dès lors que le pouvoir central entretient via ses agents locaux surtout les chefs traditionnels, une forme de distribution d’argent et de faveurs au gré des alignements sur le système RPT/UNIR, y compris sous des appellations fallacieuses de partis centristes ou autres partis de la mouvance présidentielle qui cachent bien leur jeu. Le Peuple togolais notamment dans les zones rurales n’y voit que du feu. Mais l’information qui circule sur les réseaux sociaux tend à inverser la tendance. Des actions spontanées du Peuple togolais, voire violentes en réaction aux années de mystification, de désinformation et d’humiliation du Peuple togolais, risquent de surprendre et d’étonner le monde.
 

2. FAURE GNASSINGBÉ « ACHÈTE » LE VOTE DES TOGOLAIS PAUVRES AVEC LA BANQUE MONDIALE

 
LibertéEn association avec la Banque mondiale qui fait des entorses à ses années politiques de déni des inégalités comme conséquences de ses programmes d’ajustements structurels, Faure Gnassingbé cherche à se redonner une crédibilité perdue en faisant la promotion ciblée et parcellaire d’une politique de « prospérité partagée » sous le couvert de l’éradication de l’extrême pauvreté au Togo d’ici 2030. Qui va donc croire au Togo que le « programme de transferts monétaires » qui n’est rien d’autre qu’un programme institutionnalisé d’achat des consciences et du vote des électeurs togolais peu conscients des enjeux politiques, va permettre de réduire de manière pérenne les inégalités, la pauvreté et soutenir le développement communautaire et de fondement à des filets sociaux ? Personne sauf ceux et celles qui sont tenaillés par la faim. Le dicton populaire se vérifie encore : « Ventre affamé n’a point d’oreilles ».

La Banque mondiale et le Gouvernement togolais feraient mieux de constater l’échec de l’absence de protection sociale du citoyen togolais 1, et la disparition partielle des fonds alloués à cet effet depuis des décennies, ce en toute impunité. Personne ne peut comprendre pourquoi la soi-disante modeste contribution partielle et parcellaire des « transferts monétaires de Faure Gnassingbé » n’a pas eu lieu dès 2005, date de son accession au pouvoir dans le sang. Pourquoi a-t-il fallu attendre avril 2019, soit un an avant les élections présidentielles de 2020, pour que Faure Gnassingbé se réveille pour acheter le « Togolais pauvre » ?

Le problème est que cette action dite de « développement social » ne rend pas le Togolais riche. Au contraire, il s’agit d’une humiliation supplémentaire que cache un achat de conscience institutionnalisé.

Cette très modeste assistance financière ciblée pour les ménages pauvres se fait avec des conditionnalités différentes de celles du Groupe de la Banque mondiale. Il s’agit de voter pour Faure Gnassingbé lors des prochaines élections locales et présidentielles. Que personne ne soit dupe de cette mystification à grande échelle ! Est-ce que des experts togolais indépendants peuvent faire le bilan des 14 années de Faure Gnassingbé au pouvoir en matière d’amélioration de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de la fréquentation des centres de santé, surtout ceux qui n’ont pas été construits, de la scolarisation des enfants surtout les filles et les handicapés, mais aussi des filets sociaux notamment la retraite pour les personnes âgées en particulier celles qui sont malades et ne peuvent se soigner ? Que valent les statistiques du Groupe de la Banque mondiale quand elles annoncent que le « programme de transferts monétaires » a permis de passer de 25 000 à 60 000 ménages bénéficiaires au Togo d’une forme de prospérité inclusive ? Pas grand-chose face à l’analyse de la réalité du terrain !

Il s’agit véritablement d’un abus de langage car la Banque mondiale ferait mieux d’aller se confesser à l’église catholique pour non-assistance au Peuple togolais et c’est justement les conséquences de ses propres politiques libérales anti-sociales inscrites dans les programmes d’ajustements structurels qui ont empêché l’industrialisation du Togo, ce au cours des 4 dernières décennies. Le Togo consacre moins de 0,1 % de dépenses pour son industrialisation selon le budget 2019 de l’Etat togolais (Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers du Togo).

Mais c’est aussi en filigrane les programmes mal-ficelés de privatisation des capacités productives et d’institutions financières sous forme de bradages des biens communs du Togo en collusion avec le pouvoir et le système Gnassingbé qui ont stoppé le processus de création d’emplois décents pour les citoyens togolais. Ce qui étonne est l’alignement des agents de la Banque mondiale mais aussi du système des Nations Unies sur la pensée unique de Faure Gnassingbé pour désinformer le Peuple togolais, notamment sur le niveau réel d’endettement, des inégalités, de la pauvreté et du mal-être dans ce pays qu’est le Togo. L’indice du capital humain du Togo n’arrive même pas à se situer au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne et est estimé autour de 0,41 en 2018. Quelle honte !!!
 

3. FAURE GNASSINGBÉ N’EST PAS EFFICACE ET FAIT DANS LE MARKETING DES RÉALISATIONS

 
Comme très peu de contributions volontaires viennent soutenir le Programme national de Développement dit PND de Faure Gnassingbé, programme qui n’a jamais été discuté avec le Peuple togolais, le pouvoir doit faire dans le marketing des réalisations, sans préciser que le coût-bénéfice ne se fait pas à l’avantage du Peuple togolais. C’est au contraire des endettements nouveaux repoussés dans le temps.

Quelle efficacité dans la gouvernance de l’Etat lorsque plus de 95 % des entreprises publiques togolaises, toutes dirigées par des personnalités nommées par le pouvoir de Faure Gnassingbé ont des résultats systématiquement négatifs, contribuant ainsi à l’augmentation institutionnalisée de la dette publique de l’Etat togolais qui se rapproche de 81 %, soit supérieure aux 70 % requis pour respecter les critères de convergence monétaire de la zone franc ? Que dire d’un Gouvernement qui ne comprend toujours pas pourquoi, selon les dernières statistiques de la Banque mondiale, les transferts d’argent de la Diaspora togolaise dépassent les 400 millions de dollars des Etats-Unis et vont directement soutenir la consommation des ménages, justement du fait de l’échec de la politique sociale du gouvernement togolais. En guise de réponses, Faure Gnassingbé n’a rien trouvé de mieux pour préparer son avenir (élections locales et présidentielles) que de mystifier le peuple togolais en tentant, tel un vrai populiste, de distribuer de l’argent à une partie bien sélectionnée de la population togolaise souffrant d’extrême pauvreté, non sans arrière-pensée politique.

Avec une fortune de la famille estimée à plus de 3 700 milliards de Franc CFA en 2015 et sans que les recettes tirées de nombreuses mines et hydrocarbures ne soient comptabilisées dans le bilan officiel du pays en tant que recettes, il apparaît vraiment indécent de voir Faure Gnassingbé s’ériger en distributeur d’argent frais pour répondre aux préoccupations de réduction de l’extrême pauvreté des Nations Unies, alors qu’il n’a pas réussi en 13 ans à baisser le niveau de pauvreté. Le nombre de Togolaises et Togolais pauvres est estimé au minimum autour de 61,7 %. Un citoyen togolais est considéré comme pauvre si son revenu annuel moyen est situé entre 156 000 FCFA et 242 000 FCFA, soit entre 13 000 FCFA et 20 200 FCFA par mois. Rappelons tout de même qu’un loyer de moins de 30 m2 dans le pays oscille entre 12 000 FCFA et 26 000 FCFA selon que l’on se situe en dehors ou dans la capitale togolaise.

Bref, Faure Gnassingbé n’est pas efficace. Il travaille pour sauvegarder et perpétuer sa richesse, l’obligeant à servir une oligarchie clientéliste autour de lui. Cette stratégie dit de « dédoublement des cercles concentriques » est en train d’exploser au point d’y associer toutes les Togolaises et tous les Togolais qui ont faim, ou ont perdu le sens de l’éthique et des principes. Certains préfèrent s’aligner sur le pouvoir pour avoir un droit de cité au Togo. C’est donc cette pensée unique qui trouve ses fondements dans le déni de dignité du Peuple togolais qui est combattue.

Une partie du peuple togolais aligné sur la mouvance présidentielle n’y voit d’ailleurs pas d’inconvénients, tant elle baigne dans l’ignorance ou l’irresponsabilité. Pour certains, il s’agit tout simplement d’un refus d’organiser collectivement la libération du peuple togolais de la servitude d’une postcolonie où les dirigeants noirs se sont partiellement « autonomisés » de la métropole grâce à la diversification de partenaires d’affaires internationaux. L’histoire et les générations futures leur en tiendront rigueur !
 

4. FAURE CONTINUE D’EMPRISONNER TOUS CEUX QUI PENSENT DIFFÉREMMENT DE LUI

 
Qui au Togo comme à l’international peut croire encore que Faure Gnassingbé et son système militaro-civil-ésotérique est un modèle de démocratie ? Personne ! Mais qui peut croire que Faure Gnassingbé continue à emprisonner des citoyens togolais du fait de leurs opinions politiques ? Les dirigeants africains et ceux du groupe des 5 : France, Allemagne, Etats-Unis, Union européenne et les Nations Unies. Pourquoi ? Parce qu’ils ne font rien pour rappeler les règles élémentaires de liberté d’opinion et le respect de la Constitution togolaise, et plus particulièrement celle originale de 1992.

Sous le prétexte fallacieux selon lequel lors des manifestations du Peuple togolais initiées par le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam le 13 avril 2019, les manifestants « aux mains nues » n’ont pas respecté l’itinéraire tracé par les pouvoirs publics, le pouvoir de Faure Gnassingbé a fait emprisonné manu-militari et dans des conditions inhumaines et insalubres les prisonniers dont les noms suivent et de nombreux autres dont les noms ne sont pas parvenus à RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA (voir tableau ci-dessous) :

LISTE DES MANIFESTANTS ARRETES Á LOME LE 13 AVRIL 2019 OU SUITE Á CETTE MARCHEET DEFERES A LA PRISON CIVILE DE LOME LE 14 AVRIL 2019Total : 32 personnes 
A/ Les hommes : 25 B/ Les femmes : 1 C/ Les responsables du Bureau National PNP arrêtés : 3  D/ Les Membres de la Sécurité arrêtés : 3
  1. ABODJI Fousseni
  2. ABOUBAKAR Biagui
  3. ADAM Sahabi
  4. AFOH Nazifou
  5. AGBEMADO Komlan
  6. AKARAWATO Aminou
  7. AMOU Mawouli
  8. AROUNA Sadikou
  9. AYEVA Abibou
  10. BOHDE Abdoul Manaf
  11. DERMANE Antarou
  12. DJIDEAL Abdoul Bassitou
  13. GNANOU Abraham
  14. GUEGBERO Abdl Bassitou
  15. HOUDOU Abdel Azizou
  16. KARAGA Ninikerengne
  17. KARIM Safianou
  18. KEZIRE Marzouk
  19. MASSASSABA Misskilou
  20. MODJOKOBOU Salissou
  21. MOUSSA Aliou
  22. OURO KOURA Sabtiou
  23. OURO KOURA Salissou
  24. SAROU Hamza
  25. TAKPARA Gouni Mohamed

 

  1. TRAORE Aïda
1. OURO DJIKPA Tchatikpi2. GUÉFFÉ TCHASSANTI Nouridini3. KEZIRÉ Abdel Azizou 
  1. MOUMOUNI Ganiou
  2. KPAMKPAMA Ilyassou
  3. ALI Sadikou

 

 

RCDTI ET CVU-TOGO-DIASPORA demandent à tous les démocrates en situation de prise de décision de prendre connaissance de la réalité du niveau élevé de lâcheté atteint par le pouvoir du Faure Gnassingbé et de le considérer définitivement comme un « autocrate » se cachant derrière les oripeaux de la fausse démocratie, ce sous un régime liberticide.

Personne ne comprend pourquoi de sa propre initiative, le pouvoir discrétionnaire à savoir la grâce présidentielle n’est pas utilisée pour la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion. Faut-il rappeler le démocrate Folly Satchivi ou encore, pour des raisons humanitaires, le demi-frère de Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, et bien sûr tous les inconnus dont certains sont déjà morts ?
 

5. LE PRÉSIDENT MACRON DOIT S’ABSTENIR DE RECEVOIR FAURE GNASSINGBÉ

 
Le Président Emmanuel Macron qui jusqu’à ce jour a tenu sa promesse de ne pas rencontrer Faure Gnassingbé tant que ce dernier se contentera du « statu quo » est invité à continuer de refuser de recevoir les émissaires et tout particulièrement Faure Gnassingbé lui-même. Une rencontre entre Faure Gnassingbé et Emmanuel Macron serait une consécration de l’autocratie au Togo et un chèque en blanc ou noir pour Faure Gnassingbé de se présenter aux élections de 2020.

Mais c’est aussi le silence de la France et le fait d’avoir botté en touche en faisant confiance à l’Union africaine, puis à la CEDEAO qui a plongé le Togo dans une impasse politique. La France ne peut continuer à faire semblant d’être neutre alors que toute son histoire avec le Togo s’est faite en excluant le Peuple togolais. La démocratie au Togo pour la France est devenue un mot sans résonnance. En effet, l’incapacité pour le moment des partis politiques d’opposition de s’organiser collectivement pour produire un projet de société commun et un programme commun de gouvernement avec une esquisse de « gouvernement alternatif » peut expliquer la position atone de la France. Mais l’échec de la CEDEAO et des médiations du Ghana et de la Guinée et le refus d’implication dans ce dossier de l’Union africaine sous le Président rwandais Paul Kagamé et le silence du nouveau président en exercice d’Egypte, Abdel Fattah El-Sisi en disent long sur l’embarras et la complicité coupable des uns et des autres.

Le Peuple togolais doit continuer sa lutte et convaincre la grande majorité de celles et ceux qui, par ignorance, ou par cupidité ou par une faim tenace, continuent à se faire embrigader, parfois sous le chantage et la menace, dans le tourbillon de la pensée unique du système RPT/UNIR et de sa direction, Faure Gnassingbé. C’est à cette condition que les Peuples du Soudan et d’Algérie ont réussi à renverser le rapport de forces et imposer les principes éthiques et de démocratie, y compris auprès des forces armées et des militaires.

6. FAURE GNASSINGBÉ BOUDE MGR KPODZRO QUI PENSE DIFFÉREMMENT DE LUI

L’Archevêque émérite de Lomé, Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro n’a jamais cessé de tenter d’influencer le pouvoir de Faure Gnassingbé vers une meilleure prise en compte des intérêts des populations en œuvrant pour l’édification de la démocratie. Cet ex-Président de la conférence nationale souveraine au Togo ne s’est jamais acclimaté à l’idée que la démocratie togolaise s’accommode d’une chambre parlementaire quasi monocolore et qu’à ce titre, aucune solution consensuelle pérenne ne peut fondamentalement en émerger.

C’est en date du 16 avril 2019 que l’Archevêque Émérite explique que cela fait plusieurs semaines qu’il tente d’obtenir une audience auprès de Faure Gnassingbé qui semble le lui refuser. En effet, avec des sujets aussi importants que la situation de crise socio-politique avec l’absence de réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales consensuelles, le refus de libérer les prisonniers politiques et le refus de recenser l’ensemble de la Diaspora togolais, Faure Gnassingbé ne peut qu’être embarrassé pour dire « NON » à ce dignitaire de la vie religieuse au Togo avec un combat permanent pour le Peuple togolais et pour Dieu en particulier.

Ce qui est sûr, avec ce refus, Faure Gnassingbé n’ira surement pas au paradis en ascenseur… si toutefois il y est déclaré « recevable » et « innocent » … Le projet de Loi du Gouvernement en étude à la commission des Lois ne fait l’objet d’aucun consensus avec le Peuple togolais. Aussi, l’autocratie de Faure Gnassingbé sous couvert d’un parlement tenu par la carotte et le bâton ne doit pas mystifier le Peuple togolais.
 

7. RECOMMANDATIONS DE RCDTI ET CVU-TOGO-DIASPORA

 
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA

1.1.souhaitent éclairer le Peuple togolais sur la nature d’un système sans éthique qui grâce au droit de disposer des budgets du Peuple togolais, s’octroie le privilège d’imposer insidieusement la pensée unique au Togo et surtout de mystifier le Peuple togolais par la technique du marketing des réalisations sans création de richesses et de pouvoir d’achat. Il s’agit principalement d’inaugurer des bâtiments sans les principaux concernés (par exemple la maison de la pêche sans les pêcheurs) ou alors des formes subtiles d’achat des consciences sous couvert de réduction de la pauvreté et des inégalités créées par Faure Gnassingbé et son système eux-mêmes ;

1.2.exhortent le Peuple togolais à demeurer ferme dans sa demande du retour et au respect de la Constitution originale de 1992 avec le départ de Faure Gnassingbé à la fin de l’actuel mandat présidentiel 2015-2020 usurpé ;

1.3. apostrophent tout citoyen togolais épris d’éthique, de vérité et d’amélioration du bien-être de tous sur une base plus égalitaire qu’il ou elle ne peut accepter de soutenir un Président des riches, voire des très riches sans éthiques, au Togo ;

1.4.attirent l’attention de tous sur la nouvelle approche du pouvoir de Faure Gnassingbé portant sur le marketing des réalisations tardives afin que personne ne se trompe sur la nature réelle de ce pouvoir au Togo ;

1.5. rappellent que Faure Gnassingbé ne dispose pas de projet de société commun et mystifie le Peuple avec un programme national de développement destiné à l’octroi de contrats pour des sociétés gravitant autour de son entourage ou devant probablement le soutenir financièrement lors des prochaines campagnes électorales ;

1.6.concèdent que le projet de Loi du Gouvernement en étude à la commission des Lois, écrit et structuré de manière unilatérale par le pouvoir de Faure Gnassingbé ne peut satisfaire les exigences de neutralité et d’éthique nécessaires pour proposer des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales au Togo, ce avant toute nouvelle élection au Togo.

1.7.redisent inlassablement que le recensement et le droit de vote de la Diaspora togolaise ne sont pas des « points de détails », susceptibles d’être négligés sinon cette mystification conduirait à éliminer les représentants de 2 millions de Togolaises et Togolais qui ont transféré plus de 400 millions de dollars des Etats-Unis au Togo pour couvrir l’échec de la politique sociale de Faure Gnassingbé ; enfin

1.8.invitent toutes les bonnes volontés s’engageant pour l’alternance politique au Togo à s’organiser collectivement pour produire un projet de société suite au 59e anniversaire de son indépendance juridique.

Le 27 avril 2019.

La Direction du :

Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

Comité de rédaction :

Dr Yves Ekoué AMAÏZO

Jean Pierre Akoete BALIKPO

François FABREGAT

Dr Antoine RANDOLPH

Note : Toutes les personnalités ou associations qui souhaitent être signataires des textes de RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA peuvent le faire en écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Ils ou elles auront l’occasion de participer à l’une ou l’autre des téléconférences fondant notre démocratie participative et proposer des solutions dans le cadre du projet commun de société pour l’avenir du Togo.

rcdti-cvu-togo-diaspora-logoRéseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI)

Contact et Coordination :  info@cvu-togo-diaspora.org et rcdti@cvu-togo-diaspora.org

© RCDTI & CVU-TOGO-DIASPORA       

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA) 
 
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