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Raphaël Kpandé-Adzaré et Jîl-Benoît Afangbédji, interpellés dimanche alors qu’ils se rendaient en visite auprès de Gérard ADJA, 1er Vice-président de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) arrêté et gardé à l’État-major de la gendarmerie, sont libres.
 
La mise en liberté de ces avocats et membres actifs du CST, selon les informations, fait suite à « l’intervention » du barreau de Lomé et d’autres avocats qui ont « vigoureusement protesté contre la procédure ». « Je pense que c’est une provocation contre le barreau », a laissé entendre Me Célestin Agbogan, qui a relaté les circonstances dans lesquelles ses collègues ont été mis aux arrêts.
 
Selon Me Célestin Agbogan, Raphaël Kpandé-Adzaré et Jîl-Benoît Afangbédji ont été interpellés par la gendarmerie alors qu’ils s’étaient « constitués » pour assister Gérard ADJA arrêté, dit-on, dans le cadre de l’enquête ouverte sur « l’incendie du Grand marché » de Lomé. « Je réitère que nous sommes allés là-bas en qualité d’avocat pour assister un client et à ce titre on ne peut même pas les interpeller. Si on estime qu’il y a des charges contre eux, on devrait les laisser partir puisqu’ils sont arrivés en leur qualité d’avocat quitte à les appréhender après. Nous avions été surpris par cet acte, nous avions informé les confrères avocats, nous avions informé le bâtonnier, ça devient très dangereux pour les avocats d’assister des gens à la gendarmerie », a confié à Légende Fm, Me Claude Amégan, l’un des avocats dépêchés auprès du 1er Vice-président de l’OBUTS, qui n’a pas été lui, appréhendé.
 
Vingt-quatre (24) heures après cette série d’arrestations qui s’est abattues sur des leaders du Collectif Sauvons le Togo (CST), des voix commencent à s’élever au sein de ce regroupement de formations politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile.
 
Pour Jean-Pierre Fabre, ces arrestations sont menées dans l’intention de « brimer et d’intimider » le CST. « Il n’y a pas de raison valable que M. ADJA soit gardé. Les avocats qui se sont constitués pour aller l’assister comme la loi le prévoit ont été gardés. C’est l’arbitraire et les brimades qui continuent, on dit qu’il y a la réconciliation au Togo. La réconciliation dans l’arbitraire et les brimades, dans la violation de la loi ? La réconciliation ce n’est pas une affaire de parole, ce sont des actes », a relevé le président de l’Alliance nationale de changement (ANC).
 
« Ces arrestations ne nous démobilisent pas, au contraire cela nous galvanise. Ce ne sont pas des choses qui sont de nature à me démotiver, ne serait-ce que par tempérament », a fait savoir l’homme.
 
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