Le Togo reste la seule curiosité dans la sous-région Ouest-africaine. Le peuple togolais, pour une seconde fois depuis le 19 août 2017, s’est soulevé et réclame une alternance au sommet de l’Etat. Et à en croire de nombreux observateurs de la scène politique, seule cette alternance peut résoudre la crise qui secoue le pays depuis bientôt 10 mois.
Pour l’un des responsables de l’Association pour la promotion des droits de l’homme (APED), Me Atta Mensan Zeus Ajavon, le Togo ne peut être pacifié sans l’alternance que réclame le peuple. « Le Togo est le seul pays qui n’accepte pas l’alternance. Il faut que la communauté internationale, notamment la CEDEAO s’organise pour que cela soit effectif dans notre pays également », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter à l’endroit de l’organisation communautaire : « Pacifier le pays (Ndlr, Togo), c’est l’aider à aller à l’alternance. Parce que c’est le refus de l’alternance qui provoque les revendications de rue. Le peuple se soulève de Lomé à Cinkassé. Dans le temps, cela ne se passait qu’à Lomé. Mais aujourd’hui, c’est tout le pays qui est en ébullition ».
Selon cet avocat au barreau de Lomé, au bout de 10 ans, un pouvoir doit s’en aller pour laisser la place à un autre. « Quelle que soit la qualité du pouvoir, même si c’est un pouvoir exceptionnel, au bout de dix ans, il doit pouvoir partir. Aux Etats-Unis, c’est 8 ans. Parce qu’il y a ce que nous appelons l’usure du pouvoir », a ajouté Me Zeus Ajavon.
Une intervention qui devrait faire comprendre à la CEDEAO que ce que veulent les Togolais, c’est l’alternance au pouvoir. Rien d’autre.
I.K
 
icilome /
 

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