asimliya-kpatcha_2014

Préalablement prévu pour le 6 décembre 2013, le procès des personnes accusées de meurtre « rituel » sur plusieurs jeunes filles dans la banlieue d’Agoè à Lomé, a finalement démarré vendredi 10 janvier 2014 dans la grande salle d’audience de la Cour d’Appel de Lomé. Présidé par le président de la Cour d’Appel, Sronvi Yaovi Olivier ce procès vise à faire la lumière sur les meurtres de jeunes filles dont les parties intimes sont sectionnées et du sang prélevé, meurtres perpétrés entre 2011 et 2012 dans la banlieue d’Agoènyivé.

 

Comparaissent devant la Cour d’Assises de Lomé, cinq personnes parmi lesquelles on retrouve celui qui est présenté comme l’exécutant des crimes, Simliya Kpatcha. A la barre, celui-ci a continué à pointer un doigt accusateur en direction de ses quatre compagnons qu’il dit être les commanditaires et les bras financiers de ces crimes.

 

De leur côté, le pasteur Cap-Verdien Antonio Monteiro et ses trois camarades maintiennent leur ligne de défense en avançant la thèse du complot. Ils rejettent être les commanditaires de ces meurtres et parlent d’une stratégie de diversion destinée à faire échapper à la justice, les vrais commanditaires de ces crimes.

 

Toute la journée de vendredi n’a pas suffit à faire la lumière sur ces événements.  Débuté vendredi 10 janvier à 9h, les assises ont pris fin au petit matin de samedi 11 janvier (3h)  sans grande avancée. Rendez-vous est donné aux jurés et à la dizaine d’avocat pour 11 h ce samedi pour la suite.

 

« Nous espérons que le verdict sera donné aujourd’hui et que ce lugubre Simliwa Kpatcha aura ce qu’il mérite », a confié à Afreepress, un proche d’une des victimes de ce serial killer.

 

Olivier A.

 

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