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Simliya Kpatcha et Bruno Amah passeront le restant de leur existence derrière les portes de la prison civile de Lomé. C’est le verdict prononcé par les jurés représentant la société togolaise dans le procès de tuerie des jeunes filles dans la banlieue d’Agènyivé.

 

Débuté vendredi 10 janvier dernier, les assises dans l’affaire de tuerie des jeunes filles ont pris fin dimanche peu avant 6 heures par des condamnations à perpétuité. Accusé d’être le bras exécutant du crime, Simliya Kpatcha, reconnu coupable d’assassinat et de trafic d’organes humains passera le restant de ses jours derrière les barreaux. Idem pour Bruno Amah, ancien cadre de la société de téléphonie mobile « Togocellulaire » condamné lui aussi à perpétuité.

 

Le pasteur Cap-Verdien Dos Anjos Monteiro et Moumouni Idrissou, tous deux inculpés dans la même affaire recouvrent la liberté après avoir passé près de 20 mois en prison.

 

Entre 2011 et 2012, une dizaine de corps de jeunes filles mutilées et vidées de leur sang, est découvert au quartier Agoènyivé à Lomé. La gendarmerie mettra finalement la main sur le nommé Simliya Kpatcha qui avoue les faits et met en cause trois autre personnes dont Bruno Amah, le pasteur Cap-Verdien Dos Anjos Monteiro et Moumouni Idrissou.

 

Ces trois mis en cause sont arrêtées et inculpés d’homicide volontaire avec préméditation et trafic d’organes humains. Ils crient leur innocence et l’Eglise des Adventistes du 7è jour du pasteur Dos Anjos Monteiro se mobilise pour obtenir sa libération. Les autorités Cap-Verdiennes mettent elles-aussi, en branle leur machine diplomatique aux fins d’obtenir un rapide procès ou une libération de leur ressortissant en poste au Togo.

 

Olivier A

 

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