logo togoactualite logo togoactualite

Nous sommes Togo Actualité, l’information en temps réel sur le Togo et l’Afrique.

Téléphone: +33 06 14 30 57 86 , +228 99 56 57 88

Email: contact@togoactualite.com

Heures de services: Lundi à Vendredi de 9:30am à 6:30 pm

Togo/Échos du palais : le Gal Kadanga était encore à la barre ce vendredi

Togo/Échos du palais : le Gal Kadanga était encore à la barre ce vendredi

Mots clés
IN

Infos du pays

Auteur de cet article
Voir ces articles

Nous tenons à rappeler aux visiteurs du site que sans partenariat avec togoactualite.com, la reprise des articles même partielle est strictement interdite. Tout contrevenant s'expose à de graves poursuites.


L audition  du général  Félix Kadanga  s est poursuivi  aujourd’hui  à  la barre . Il lui est essentiellement  reproché  deux infractions. La première  le complot contre la sûreté intérieure  de l État et l entrave au bon fonctionnement  de la justice.  La infraction  concerne  les tractes  qu il a demandé  au Colonel Ali Kodjo de confectionner et de distribuer  aux troupes. Ces tractes incriminent les colonels Massina Sogoyou d être  les auteurs de l assassinat de Madjoulba.  Pour le Parquet  ces tractes étaient  destinés  à  soulever les troupes et déstabiliser  les institutions  de la République.  Le général  tout eb reconnaissant  avoir ordonné  la confection  et distribution de ces documents,  précise  que l intention  n était pas de déstabiliser  les institutions  mais de répondre au duo Massina et Sogoyou  qui ont distillé  des informations  dans l.opinion selon lesquelles  c est lui le responsable  de la mort de Madjoulba.  S eb est suivi des questions  et réponses. 

Ensuite les CDT Atekpe  et Boue sont passé à  la barre. Ils sont accusés de l infraction d entrave au bon fonctionnement  de la justice.  Il est leur est reproché  la mise en place d une commission  d enquête  parallèle  à  la commission  officielle  mise en place par le chef de l état.  Les deux officiers se sont défendus en disant qu ils ont agi dans le cadre d une commission crée par décret par le président  de la République  lui même avant l assassinat de Madjoulba.  Et cette commission  antérieure  au drame avait pout mission d élucider  certaines affaires  y compris les drames au sein de l armée. Cette commission  dont ils sont membres rends compte directement  au CEMG et au Chef d État major particulier  du Président.  Ils ont donc agi légalement 

et ne reconnaissent aucune entrave au bon fonctionnement  de la justice.  Ici aussi il y a eu des questions  et réponses. 

Il y a eu ensuite un débat qui a embarrassé  le Parquet.  La commission  spéciale  a été crée trois jours après l assassinat.  Mais déjà le 4 mai, le procureur  de la République  qui poursuit aujourd’hui  s était déjà déplacé  sur les lieux du crime. Mais ils ont attendu jusqu au 8 mai pour mettre en place la commission.  Pendant ces 4 jours de flottement,  le lieu du crime a été souillé  par plusieurs  individus  qui y défilaient  et qui auraient  ou ont pu effacer des traces . Or le code de procédure  penal est formel. En de pareil circonstance, le Parquet  a l obligation  de sécuriser le lieu du crime jusqu’à  la fin des enquêtes.  La question  que les avocats  de la défense  ont posé  à  la barre est de savoir comment  un procureur  qui n a pas pu sceller les lieux d un crime vient poursuivrez d autres personnes  pour entrave au bon fonctionnement  de la justice ? Nul ne peut être victime  de ses propres turpitudes.  

Enfin une touche d humour pour terminer ce résumé.  Le chauffeur  de Madjoulba  Songuine  était aussi à  la barre.  Il disait des choses que le général  n appréciait pas . Et Me Anani l avocat de Songuine  de demander au Général  si son client  ne pouvait  pas être son chauffeur.  Et le général  de répondre sur un ton d autorité :  » Lui vilain comme ça  peut être le chauffeur  de qui ?  » Juste après la CEET a pris son courant empêchant la suite de l audience.  Rendez vous lundi pour la suite du procès.  FIN

Fèrdinand AYITE