incendie-lome-15janvier-2013Après Kara et le grand marché d’Adawlato à Lomé, un début d’incendie du marché de Hédzranawoé a été vite maîtrisé.
 
Pendant que les services de la gendarmerie multiplient les « enlèvements », suite à l’incendie qui a consumé le grand marché d’Adawlato, un deuxième marché à Lomé a failli brûler. Aussi vaste que celui d’Adawlato, le marché de Hédzranawoé construit pour servir à désengorger le premier, a, à son tour, connu un début d’incendie, le lundi 14 janvier 2013.
 
Selon un témoin de la scène, c’est aux environs de 18 heures, qu’un commerçant a aperçu une fumée. L’incendie aurait commencé du côté des magasins où sont entreposés les emballages de friperies. L’alerte fut donnée et le feu vite maîtrisé au grand soulagement des commerçants.
Pourtant, depuis la série d’incendies à Kara, Lomé et semble t-il Gboto dans la préfecture de Yoto, un impressionnant déploiement d’élément des forces de sécurité est visible autour du marché de Hédzranawoé. Des revendeuses paniquent et ramassent leurs marchandises dans les marchés de Lomé et à l’intérieur du pays.
 
Une commission de crise dirigée par le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu, multiplie les réunions pour trouver des solutions à la situation. Le Chef de Gouvernement a averti que l’Etat mettra tout en œuvre pour démasquer et poursuivre les auteurs « qui veulent faire disparaitre le tissu social qui nous lie ».
Des arrestations dont des cadres de l’ANC de Jean-Pierre Fabre et de l’OBUTS de Agbéyomé Kodjo, ont été opérées par la gendarmerie. Pendant ce temps, on parle de vols de marchandises dans les marchés et d’arnaques des femmes par des éléments de forces de sécurité sous le prétexte d’un enregistrement des victimes.
 
Dans les rangs de l’opposition, on dénonce une stratégie de décapitation de l’opposition. « A peine on a évoqué la mise en place d’une commission qu’on arrête des militants de l’opposition sans que le Procureur de la République ne sache. Nous exigeons la mise en liberté de Gérard Adja », a déclaré Agbéyomé Kodjo, pendant que le Secrétaire général de la LTDH, Me Célestin Agbogan fustige « une arrestation illégale ».
Outre le manque de matériel des sapeurs pompiers, le silence de Faure Gnassingbé qui pourtant a rencontré une délégation de commerçantes ainsi que les rafles policières alimentent une nouvelle tension. L’origine de même que les auteurs des incendies restent un véritable mystère.
 
koaci
 

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