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La rumeur circulait depuis la soirée du 14 février 2013, elle est devenue une réalité dans la soirée du lundi 18. Trois compagnons de Kpatcha Gnassingbé ont recouvré leur liberté.
 
De nombreuses organisations de défense des droits humains réclamaient sa libération depuis un peu plus d’un an. Le Capitaine d’Aviation Lambert Adjinon qui souffre d’une tumeur à l’oreille gauche, a bénéficié d’une mesure de grâce présidentielle ce lundi 18 février 2013. « Je suis heureux de retrouver mes enfants et mon épouse, je remercie Dieu pour sa grâce », nous a confié l’ancien officier des Forces Armées Togolaises (FAT) qui est à sa troisième remise en liberté après une condamnation dans une affaire de coup d’Etat. Lambert Adjinon qui avait clamé son innocence suite aux accusations, bénéficie d’une mesure de remise en liberté, intervenue par un décret présidentiel.
 
Comme le Capitaine Lambert Adjinon, l’ancien comptable de Kpatcha Gnassingbé, Kuma Towbéli ainsi que l’ancien adjudant des FAT Pali Ataféidou, bénéficient également de cette mesure. Contrairement au Capitaine Lambert Adjinon détenu à la prison civile de Lomé et qui a regagné son domicile lundi dans la soirée, les deux autres bénéficiaires de cette mesure, détenus respectivement à la prison de Tsévié et celle d’Atakpamé à l’intérieur du pays, ne devraient regagner leur domicile que ce mardi.
 
En tout une dizaine de compagnons de l’ancien Ministre de la défense et demi-frère du Chef de l’Etat croupissent dans des geôles des prisons. Tous ont introduit après leur condamnation, une demande de grâce à Faure Gnassingbé. Dans les milieux des défenseurs des droits humains, on se pose des questions sur le caractère discriminatoire de cette mesure longtemps attendue pour la décrispation du climat politique au Togo. La détention de Kpatcha Gnassingbé est selon certains, source de crispation au sein de la famille présidentielle et leurs alliés, ce qui déteint sur le climat politique national.
 
Kpatcha Gnassingbé alors député, a été mis aux arrêts puis jugé et condamné avec d’autres accusés pour « tentative d’atteinte à la sécurité de l’Etat ». Une accusation unanimement rejetée par tous les accusés, dont le Gal Assani Tidjani décédé en France après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle pour y suivre des soins. Un rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a fait état d’actes de tortures subis par certains des accusés lors de leur détention notamment, dans les locaux de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).
 
koaci
 
 

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