S’il était possible de changer le nom de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema par Essozimna à l’Assemblée Nationale, il est certain que le oui l’emporterait à cause de la majorité mécanique. Parce que de toute les façons, ce serait toujours AIGE.
 
aeroport_lome_500


La machine à rumeurs tourne à plein régime. Il se raconte que mercredi prochain, sera inaugurée la nouvelle aérogare de Lomé par « Faure-vi » assisté de tout son bataclan. Les qualificatifs ne manqueront donc pas à certains troubadours au service de la dictature pour louanger « la politique des grands travaux » du fils du père. Il ne faudrait surtout pas que le climat, par ces temps de pluies, fasse des caprices.
 
La situation économique du pays n’est pas rose, mais en attendant, on peut toujours inaugurer une simple aérogare non ? Mais une chose est certaine, afin de ne pas heurter des susceptibilités, on fera en sorte que le coût véritable de réalisation du joyau ne soit pas connu du grand public, de peur que des critiques ne viennent gâcher la cérémonie. Or, pour permettre aux populations de se rendre compte de l’effort titanesque fait par le jeune président pour permettre que le pays soit doté de ce bijou, l’idéal aurait été que le coût total des travaux soit connu. Mais comme quoi, on est au Togo.
 
S’il est vrai que c’est le 27 avril effectivement qu’aura lieu l’inauguration, cela veut dire que dans les 366 jours de l’année bissextile 2016, on n’a pas trouvé une autre date celle de l’indépendance pour faire ça ?
 
Pour avoir plus d’une fois visité l’intérieur et le côté piste de décollage de cette infrastructure, on a la nette impression que c’est plus pour marquer l’ouverture en ce jour symbolique, que pour acter la fin des travaux qu’on assistera à cette inauguration.
 
« Les derniers tests et réglages ont été réalisés mercredi sur le site de l’aéroport de Lomé où sera inaugurée dans quelques jours la nouvelle aérogare financée et construite par la Chine. Les avions de la compagnie Asky ont manœuvré sur le parking. L’arrimage des passerelles aux appareils s’est réalisé sans problème particulier », fantasme le site très calé en désinformation.
 
On ne peut s’empêcher de penser aux travaux de contournement des failles ou à la rénovation élastique de l’hôtel 2 février. Pourvu que cette fois-ci, d’autres travaux d’envergure ne retardent encore l’ouverture véritable de l’aéroport.
 
Source : Liberté
 



LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here