«Le peuple est le seul sur lequel nous puissions compter pour préserver notre liberté.»
Thomas Jefferson.(Écrivain politique et homme d’État américain (1743-1826)

 

Le petit pays francophone de l’Afrique de l’ouest représenté par la famille et le clan Gnassingbé  défit le peuple togolais dans sa gestion arbitraire des cités et des faubourgs du Togo.

Ce  régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime régente le Togo par son l’armée, des milices privés et le parti unique rpt-unir qui lui  servent  de bases institutionnelles.

Le tyran Gnassingbé Eyadema et son fils Faure Gnassingbé, comme des dictateurs moyenâgeux  romains, usurpateurs et investis  de pouvoirs absolus en dehors du régime politique habituel, et de la légalité souveraine du peuple se  maintiennent au pouvoir par la violence et non par des procédures légales.

A*L’ÉTAU MILITAIRE AU TOGO

La franc-Afrique a fabriqué au Togo, des barons avec des deniers publics, le sang des togolais, et multiplié des divisions, les oppositions, forgé des classes et parfois des régionalistes teinté par tous les expédients pour accroitre la stratification des sociétés dominées, dans leurs gémissements, dans des bidonvilles  avec un lavage de cerveau à travers le rpt-unir.

 

La franc-Afrique ne cherche pas seulement à asservir les togolais, mais à les déshumaniser, à les abrutir, à les rendre malades, à briser leur résistance par la peur en braquant des fusils,  lançant des gaz lacrymogènes sur la population., en kidnappant les jeunes dans les rues par des rafles successives, les opprimant comme si c’est un autre peuple, alors que ces dirigeants sont togolais, mais rendent compte à la Franc-Afrique .

 

La preuve du comportement des officiers et des thuriféraires du clan Gnassingbé  s’adressant au peuple togolais et sa diaspora comme des indigènes.

 

Dans leur conscience et leur  inconscience, leurs violences verbales et leurs menaces sont justifiées à l’encontre du peuple togolais, après tout, ce sont nos esclaves qui travaillent pour nous et paient nos charges sans rien réclamer.

 

Ils sont dociles et aiment bien des chicotes de temps en temps.

 

Il suffit de prendre quelques-uns parmi eux pour faire un exemple soit la prison ou soit la corruption.

 

C’est un peuple noir, nous avons l’appui de nos maîtres blancs, il n’y a aucun droit, mettez-le en prison, sans plainte, sans jugement, l’arbitraire à son firmament, à travers le regard de mépris du fils d’Eyadéma sur le peuple esclave, le colonisé.

 

Le seul objectif est que cette agression s’intériorise en terreur chez le sujet, le colonisé, le citoyen analphabète, pour en faire un animal, ni un homme, ni une bête, mais un battu,  un apeuré coincé entre l’impulsion de révolte et l’inépuisable moyen de répression.

Parmi les moyens de répressions la justice du prince héritier Eyadéma, les institutions discréditées du régime, au chant de zèle pour  humilier, jeter à la pâture au peuple et à l’opinion internationale sur des accusations à tiroir, des rumeurs successives de détournement de biens public, de complot contre la sûreté de l’état, du trafic de drogues, de stupéfiants ou de saboteurs économiques du pays.

Et encore du nouveau une « intention de révolte » et de mobilisation contre l’arbitraire.

L’opposition démocratique doit mieux connaître la mentalité militaire cela lui  permet aussi de mieux comprendre les mécanismes psychosociologiques qui font des démocrates des victimes faciles.

Comprendre le Togo d’aujourd’hui c’est penser l’armée et la mentalité autoritaire sous le couvert de la démocratie apaisée.

Le rêve d’Eyadema et de ses héritiers est de créer un état militaire capable de reproduire par l’intermédiaire d’hommes qui, bien que ne portant pas l’uniforme, ont une mentalité structurée par le modèle militaire. L’autoritarisme.

La violence détruit l’état de droit, les principes de tolérance et de paix.

Comment expliquer le passage brutal d’une tradition démocratique au début de l’indépendance du Togo républicain à une dictature militaire fasciste?

Comment expliquer toujours et encore, la nature actuelle du pouvoir des enfants d’Eyadema?

Refus catégorique d’alternance politique, du partage du pouvoir pour une sortie de crise politique et une relance économique du pays.

B*RESISTANCE POLITIQUE ET BOYCOTT ECONOMIQUE.

 «Si tu es prêt à de sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre.» Jefferson Thomas

 

RESISTANCE POLITIQUE.

 

Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. PERICLES.

 

Le caractère républicain et démocratique c’est le pouvoir de dire non, penser non, dire non aux dieux,

Combattant-soldat-résistant, je ne trahirai pas aujourd’hui, ni demain, même si on m’arrache les ongles, me torture, ni renier mes amis et les combattants de la liberté.

Mon cœur qui haïssait la guerre, se bat pour le combat de la liberté afin de briser à jamais cette chaîne d’esclavage, de soumission, de mépris, et d’asservissement.

J’entends le battement de mon cœur comme le son d’une cloche qui appelle à l’émeute et au combat.

Écoute je l’entends qui me reviens par les échos de millions de Togolaises et de Togolais épris de paix et qui sont prêts au combat.

Je dis révolte contre la dictature et liberté au peuple Togolais.

Au nom du respect des principes de la majorité, et de la démocratie, les talibans rpt-unir de l’assemblée nationale monocolore n’ont aucune légitimité, et devraient respecter ce peuple togolais qui a le sens de l’honneur, de la dignité et se bat pour son avenir.

 

BOYCOTT ECONOMIQUE

Peuple togolais, résister c’est donner une chance à la vie, c’est notre engagement personnel et collectif de la libération des esprits des dogmes, de notre capacité de réunir les volontés contre la puissance aveugle des ténèbres.

Notre siècle est celui de l’éveil et de la révolte, de progrès immenses mais au Togo depuis les cinquante années, nous vivons l’enfer, des désillusions encore plus grandes, des droits sociaux, des organisations collectives, de l’industrialisation, de l’agriculture, du bien-être.

Le clan des Gnassingbé, se trouve dans l’impasse totale, où il ne peut plus rien proposer que la course en avant des illusions, de la torture, de la peur, des fatalités.

Choisissons la lucidité à la libération des résistants de l’intérieur, de l’extérieur et de tous ceux qui ont choisi de ne pas laisser le hasard ou l’inertie prendre le pas sur la volonté, par le moment le plus important de l’année où quels que soient la date, le lieu et les personnes où des hommes ont décidé, quel que soit le nombre de ne plus vivre cette fatalité.

Je lance un appel à une campagne de boycott économique :
* Contre les enseignes des barons du rpt-unir, (Magasins, bars,)
* Contre les commerçantes du grand marché et de tout le pays membres du rpt-unir, pour briser leur arrogance, leur suffisante avec des marchandises sans dédouanement, avec une concurrence déloyale.
* Contre les stations d’essence, de vendeurs de voitures d’occasion membres de rpt-unir
* Contre les boutiques à l’aéroport de Lomé des membres de rpt-unir
* Contre les bus, les taxis, les camions appartenant aux membres de rpt-unir
* Contre les médias proches de rpt-unir pour soutenir la résistance et la lutte pour la démocratie et l’état de droit au Togo.
* Contre les avocats et les huissiers membres de rpt-unir
* Favorisons le commerce des dignes femmes Ablodé et de la résistance de Dapaon à Aného.
* Favorisons une florescence du chiffre d’affaires des femmes résistantes dans les marchés sur tout le territoire togolais, dans leurs magasins.
* privilégions les bus et les taxis appartenant aux membres de la résistance.

Plus leur commerce prospèrent plus ils pourront aider la résistance.

* vidons les poches des membres rpt-unir dans un boycott économique total.

*Boycotts historiques ou célèbres

  • « Pendant la Révolution américaine, à la fin du XVIIIe siècle, le boycott des marchandises anglaises était un moyen utilisé par les colons pour faire pression sur la métropole.
  • Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, ont eu recours à l’appel au boycott, notamment sur le thé anglais.
  • Le « boycott » a été une forme de lutte qui a existé avant qu’un nom ne soit donné à ce type d’action de résistance. Les premiers anti-esclavagistes anglais ont lancé une campagne féroce en 1790 pour convaincre leurs concitoyens de ne pas acheter du sucre en provenance des Indes Occidentales (les Antilles) produits par des esclaves et de privilégier le sucre en provenance des East Indies (Inde), ou l’exploitation de la main d’œuvre se faisait avec un peu plus de retenue.
  • Le premier boycott répertorié de 1879 à l’appel de Charles Parnell, dirigeant de la ligue agraire, qui le lança contre Charles Cunningham Boycott, riche propriétaire terrien qui traitait mal ses fermiers ;
  • au Québec, en 1837, les chefs Patriotes incitent les Québécois à bouder ou boycotter les produits importés d’Angleterre pour tarir les fonds publics, revenus fiscaux perçus à la douane en vue de libérer le Québec du joug de l’occupant anglais.
  • Les produits anglais boycottés, tels le rhum, l’eau-de-vie, le thé et la toile, sont remplacés par des produits locaux québécois.
  • Le premier boycott de l’Empire tsariste eut lieu en 1900 à Bialystok : le Bund (Union générale des travailleurs juifs) lança un boycott des cigarettes de la manufacture de tabac Janovski. Dans un appel au public, le Bund dénonçait Fajwel Janovski, “juif pieux allant à la synagogue régulièrement”, qui venait de licencier 45 jeunes filles juives. Ceux qui persistaient à acheter des cigarettes Janovski se les voyait arracher et brûler. Le patron céda et réembaucha les jeunes femmes.
  • En Inde en 1930, le Mahatma Gandhi lance un boycott sur les impôts liés au sel, contre l’Empire britannique ;
  • Le boycott antisémite de 1933 en Allemagne est la première manifestation antisémite d’envergure organisée par les nazis après leur arrivée au pouvoir en Allemagne.
  • Le boycott des bus de Montgomery en 1955 à l’appel de Martin Luther King pour obtenir la fin de la discrimination raciale ;

Boycott des bus de Montgomery.

Un bus appelant au boycott de l’apartheid, à Londres, en 1989.

Le boycott politique de l’Afrique du Sud pour arrêter l’apartheid, à partir des années 1970.
Le boycott par les États-Unis (entraînant d’autres nations) en 1980 des Jeux olympiques de Moscou, pour protester contre l’intervention soviétique en Afghanistan. Opération réussie puisque 80 pays seulement y seront représentés ; mais l’Union Soviétique (avec 13 autres nations) boycottera les Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.
Depuis juillet 2005, la société civile palestinienne appelle aux Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël.
Certains Tibétains en exil appellent à un boycott des produits fabriquées en République populaire de Chine, car selon Jamyang Norbu, un écrivain tibétain en exil et partisan de l’indépendance du Tibet[5], ces produits sont fabriqués dans des camps de travaux forcés, dans des manufactures tenues par des militaires chinois, ou par une main-d’œuvre privée de ses droits »

* Lançons un recensement des activités des barons sur l’ensemble du territoire Togolais.

Peut-on continuer à ignorer, mépriser, injurier, torturer, tuer et venir faire le commerce sur cette population d’esclave ?

Lançons ensemble un boycott sur les enseignes commerciales des barons du RPT-UNIR au Togo, leurs soutiens économiques, pour soutenir la lutte citoyenne politique togolaise.

Une lutte nécessite de l’argent, un pouvoir d’achat, une organisation économique.

Encourageons les femmes, les jeunes à créer une organisation de plusieurs collectives économiques, pour se démarquer des marchands à la solde du pourvoir rpt-unir.

Ils ont brulé nos marchés, vidons leurs poches par la ruine économique.

Encourageons des regroupements d’intérêts économiques par des conseils gratuits des juristes par un bénévolat militant pour encourager les femmes, les jeunes, les paysans à se mettre ensemble dans des circuits économiques pour acheter et vendre les produits de premières nécessités à la population, depuis les champs jusqu’à dans les villes.

Gagnons cette campagne comme cela a été le succès dans tous les pays et toutes les luttes pour la reconnaissance de notre dignité.

Moise a réussi à sortir le peuple d’Israël de l’esclavage en lançant une campagne contre le pharaon.

Le père de l’indépendance Sylvanus Olympio et ses compagnons voulaient faire du Togo l’or de l’humanité, le clan Eyadema en a fait un gros village où règne la loi de la jungle, où le citoyen est comme un animal sauvage.

Libérons-nous.

Jacob ATA-AYI
 
source :
 

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