Embarqué manu militari depuis le 1er septembre 2012, et détenu depuis sous mandat de dépôt après sa double inculpation dans deux différentes procédures dans l’affaire d’escroquerie internationale », Pascal Bodjona pourrait se voir mêler à la série d’incendies.
De l’avis de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et autres institutions et organisations, la vague d’arrestations opérée au sein de l’opposition suite à la série d’incendies, est totalement arbitraire. Rappelons que suite aux incendies, une vingtaine de leaders et cadres de l’opposition dont l’ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo, ont été mis aux arrêts. Dans un communiqué signé de son chargé des droits de l’homme, le Parti socialiste français a qualifié « orchestrée », la vague d’arrestations des opposants et exigé leur libération immédiate.
Le mercredi 20 février 2013, sur le chemin de retour de Kara où il s’était rendu pour visiter sa famille, le nommé Napo Thein, ex-enseignant de l’université de Kara, membre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), actuellement en fonction au Conseil Supérieur de l’Enseignement Technique à Lomé a été interpellé au niveau de Bafilo (400 km au nord de Lomé).
Ramené à la brigade gendarmerie de Kara, M. Napo s’est reproché des faits selon lesquels « il aurait donné entre temps à Kara, des ordres à des anciens militaires réformés qui se réclameraient de Bodjona Pascal, de brûler le marché de la ville ». L’accusation est proprement mentionnée dans le préambule du procès verbal dressé par les services de la gendarmerie de Kara, assurent les proches de l’enseignant.
Mais présenté plus tard au procureur de la République, il apprend que c’est une autre charge qui est retenue contre lui. En effet, cette fois-ci, il lui serait reproché d’avoir pris part à Lomé à une réunion préparatoire des incendies aujourd’hui objet d’une enquête dirigée par la gendarmerie. Napo Tchein est depuis ce jeudi, déféré à la prison civile de Kara.
koaci
