Le week-end dernier, l’obus, pardon, l’OBUTS, le parti du Harry Potter de l’opposition togolaise, Aviyomé Kodjo célébrait ses huit (08) ans d’existence. Et c’était l’occasion pour notre ami pour la vie, le tout premier lecteur de Liberté, d’esquisser une sorte de bilan du combat de l’opposition et sa lutte résolue pour le bonheur des « Gnassingbélandais ».
 
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D’habitude, c’est son akpa (ami) serré Jean-Pi et son parti seuls qui sont responsables des maux qui minent la lutte démocratique dans le pays. Et quand il en a l’occasion, il ne les rate pas. Mais pour la première fois, on apprend que lui, Agbey aussi a une responsabilité dans la crise. « Nous sommes tous responsables à des degrés divers de la crise politique que connait le Togo et conséquemment, nous devrions tous œuvrer à sa résolution pour une sortie paisible », a-t-il lâché. Mais diantre qu’est-ce qu’il a fait concrètement comme mal ? Il n’a pas eu le courage de le souligner.
 
C’est l’OBUTS qui était en fête, et Monsieur le Premier ministre au passé composé et au futur improbable a parlé des péripéties mouvementées du parti. « Plusieurs obstacles furent dressés sur le chemin de son évolution. En effet, l’administration en charge de l’enregistrement de toute formation politique nouvellement créée fut peu encline à nous délivrer un récépissé, en dépit des dispositions prévues à l’article 14 alinéa 4 de la Charte des partis politiques. Notre formation politique ne sera rétablie dans ses droits qu’aux termes d’une décision de la Cour Constitutionnelle saisie par ladite administration aux fins de rejet de la candidature du Président National, à l’élection présidentielle de mars 2010. En vérité, notre formation politique fut dès sa création sujette à un ensemble inimaginable et multiforme de vexations, de mauvaises manières caractérisées, ainsi que de fâcheuses méthodes manœuvrées au moyen de tracas, d’embarras, d’adversité, d’encombres, de contrariétés, et de pressions insidieuses. L’implantation de la formation politique OBUTS sur toute l’étendue du territoire national fut, pour prendre un raccourci, [un parcours du combattant.] », a relevé l’opposant (sic) le plus fan de « Woabé » dans sa déclaration de circonstance. Mais sur cet aspect justement, Agbey n’a pas tout dit.
 
Si OBUTS existe encore aujourd’hui, il le doit aux militants et sympathisants de l’ANC. A l’époque où Gaston Vidada voulait lui faire « poguin », c’est-à-dire lui arracher le récépissé du parti, avec la complicité du pouvoir, ce sont les militants de la formation de Jean-Pi qui, à l’époque où il avait fait escale au Collectif « Sauvons le Togo », se mobilisaient pour aller faire du bruit à la Justice, crier haro sur les juges ; et tellement ces derniers avaient eu honte qu’ils n’ont pas pu aller au bout de leur plan maléfique contre OBUTS. Agbey devrait se souvenir de ces partisans de son ennemi intime et avoir une pensée pour eux, les remercier d’avoir sauvé son parti. Mais il les a carrément snobés, ce qui fait de lui un « akpémadala » comme dit dans la Bible, c’est-à-dire un ingrat…
 
Source : Liberté
 

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