L’opposition pourrait claquer la porte des négociations le 5 décembre à Lomé dans le cadre du dialogue politique avec le régime de Faure Gnassingbé. En privé, ses trois leaders, Jean-Pierre Fabre, Tikpi Atchadam et Brigitte Adjamagbo contestent de plus la médiation de Nana Akufo-Addo, invoquant sa faible connaissance des problématiques togolaises, mais aussi ses collusions supposées avec les autorités de ce pays.
Le président ghanéen est favorable au maintien de l’ordre constitutionnel avant l’adoption de réformes et de l’organisation d’une nouvelle présidentielle. Les opposants contestent ces propositions et souhaitent, à l’inverse, l’instauration d’un gouvernement d’union nationale avant la tenue d’un scrutin.
Selon nos sources, cette discorde tient également dans l’implication discrète de l’avocat François Boko dans ces pourparlers. Ce dernier, ex-ministre de l’intérieur de Gnassingbé Eyadema, (décédé en 2005), se retrouve être un proche du chef de l’Etat ghanéen, également avaocat de formation. Jean-Pierre Fabre, Tikpi Atchadam et Brigitte Adjamagbo préfèrent la seule médiation d’ Alapha Condé, celle-ci ayant davantage d’envergure puisque venant du président en exercice de l’Union africaine (UA). Le chef de l’Etat guinéen s’appuie déjà sur son conseiller spécial Tibou Camara pour accompagner ce dialogue. Tibou Camara avait été au cœur des tractations pour le départ du pouvoir de Yahya Jammeh, en Gambie, début 2O17.
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