Ayéwalagni Akakpo | Photo : La Nouvelle


Ayéwalagni Akakpo, comme c’est de lui qu’il s’agit, a été enrôlé dans l’armée togolaise comme soldat de rang (soldat sac au dos) en 1993 avec un niveau d’étude de classe de 5ème du second degré. A son entrée dans l’armée Togolaise, il a fourni un faux acte de jugement supplétif avec la date de naissance du 31 janvier 1968. Bref…
La dénonciation de ses actes de barbaries dans notre journal N°0004 du 15 juillet au 15 août 2012 à travers l’article « Le Capitaine Ayéwalagni Akakpo : Qui est-il vraiment ? » nous a fallu plus de quatre jours de garde à vu dans les locaux du Service de Recherches et d’Investigation (SRI) à la Gendarmerie Nationale et deux jours à la prison civile de Lomé.
De 2008 à 2014, le capitaine Ayéwalagni Akakpo était le commandant du sinistre SRI. Durant cette période, ce capitaine faisait la pluie et le beau temps et se croyait un tout puissant. Il avait fait beaucoup de dégâts l’hors des marches pacifiques de l’opposition et de la Coalition Sauvons le Togo (CST).
Des actes de barbaries, tortures, disparitions, assassinats, emprisonnements arbitraires et empoisonnements sont à l’actif de ce soldat sac au dos. Arrivée à un moment, son nom était décrié sur tous les toits. Ayéwalagni Akakpo était aussi le protecteur de réseaux des trafiquants de drogues, de vols de voitures hautes gammes, braquages et autres.
Après son départ à la tête du commandement du SRI, le capitaine Ayéwalagni Akakpo a été envoyé pour quelques mois de formation à Madagascar. Revenu au pays, il a été affecté à Mongo au nord du pays avec le grade de « Commandant ». Mais là bas aussi, comme l’habitude est une seconde nature, l’homme a continué ses actes de tortionnaire et de criminel en tenue. L’hors des manifestations de l’opposition en septembre 2017 à Mongo, le capitaine Ayéwalagni Akakpo était à l’avant des actes de barbaries commis contre les populations. Rappelons qu’il y a eu des morts lors de la répression des manifestations y compris le décès d’un enfant fauché par balle tirée par les forces de répression.
Aujourd’hui, il nous revient que ce tortionnaire d’Akakpo traverse des périodes très difficile et son état de santé serait très critique. Il se trouverait entre la vie et la mort dans son village.
Affaire à suivre……
La Nouvelle
(Édité)
 

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