Le métier d’infirmier au Togo est mis à mal par la pléthore d’infirmiers dites ‘formés sur le tas’ et les cabinets de soins de santé.
Pour l’Association nationale des infirmiers et infirmières du Togo (ANIIT) en conférence de presse ce lundi 11 juin, les formés sur le tas ne sont que des ‘usurpateurs’ de titre d’infirmier dont le statut n’est mentionné nulle part dans le Code de la santé publique.
« Quand on parcourt le Code de la santé publique, il n’a été écrit nulle part que celui qui est formé sur le tas est un infirmier. Dans la liste des paramédicaux, il n’est écrit nulle part formé sur le tas », a éclairci Até Safiou, Secrétaire général d’ANIIT.
Depuis le 12 mai 2018, l’association dit avoir fait un pas de géant pour assainir sa corporation. Elle a mis en place les bases juridiques pour la création de l’ordre nationale des infirmiers pour réguler le métier d’infirmier. L’avant-projet de loi, le code de déontologie et le règlement intérieur ont été validé et soumis à étude au ministère de la santé.
En attendant, l’ANIIT entame une campagne de sensibiliser auprès des populations et des usurpateurs de titres d’infirmier. L’ANIIT a déjà une solution pour remplacer les cabinets médicaux illégaux.
« Il faut reconnaître que depuis fort longtemps, au Togo, il n’a jamais été autorisé à un infirmier d’ouvrir un cabinet privé. Ce n’est que tout récemment que l’autorisation a été donnée. Maintenant que l’infirmier peut avoir son cabinet, nous allons sensibiliser les nôtres à occuper les milieux où il n’y a pas une formation sanitaire adéquate », a rassuré le Trésorier de l’association, Lakougnon Bassatom.

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