Un nouveau mot d’ordre de grève plane sur les universités publiques du Togo. Cette fois-ci voulue illimitée, cette grève qui se fera à partir du 25 juin prochain, a été actée par le Collectif des enseignants de l’Université de Lomé (UL) et le Syndicat des enseignants du supérieur du Togo (SEST).
Même le Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) d’Essohanam Batchana qui s’était désolidarisé du dernier mot d’ordre de grève de 6 jours qui a couru à partir du 4 juin dernier, est signataire du nouveau mot d’ordre.
Cette décision a été prise par les enseignants à l’issue d’une réunion tenue ce lundi, avec pour objet, souligne le compte rendu de la réunion, de « trouver une stratégie commune pour porter les revendications partagées des enseignants ».
En plus du mot d’ordre de grève illimitée, les enseignants décident d’ouvrir des discussions avec les institutions d’enseignement supérieur publiques et de mettre en place un organe de suivi.
Ont signé le compte rendu de la réunion, Essohanam Batchana, secrétaire général du SNES, Kokou Awokou, secrétaire général du SEST et Sanoussi Ouro Djobo du collectif des enseignants de l’UL.
L’intervention du Service de renseignements et d’investigation (SRI) dans les affaires de la Faculté des sciences de la santé (FSS), l’amélioration des conditions de vie des enseignants du supérieur, les retraites à la Caisse des retraités du Togo (CRT) et les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), telles sont les questions en ligne de mire au cours du récent mot d’ordre de grève.