Le régime togolais ne doit pas continuer à favoriser l’homicide de ses citoyens. En moins d’une année, cinq personnes arrêtées dans le cadre d’affaires politiques, donc des prisonniers politiques, sont mortes en détention. Cela n’est plus acceptable en 2021.

Cette extrême violence de l’Etat togolais ne peut plus continuer à être exercée comme la solution par excellence de conservation du pouvoir.

Au moment où la pandémie exige des gouvernants d’être encore plus attentifs aux souffrances de la population, on observe malheureusement une accentuation de la pression et de la répression sur les citoyens, les journalistes, les militants des droits de l’homme et les acteurs politiques. Au lieu d’être un ennemi auquel l’on s’attaque avec fermeté, en synergie avec toutes les forces vives de la Nation, on ostracise ces derniers et la pandémie semble devenir un allié de circonstance dont on se sert pour justifier la réduction abusive des libertés publiques.

Tant que le régime ne consentira pas à changer de pratique, il revient au peuple, dans toutes ses composantes politiques, société civile et citoyens ordinaires, de s’organiser pour combattre le régime et ses excès, afin de l’amener à bâtir ensemble un Togo qui réponde aux attentes de la grande majorité.

C’est au prix de cet engagement collectif que le salut se présentera au bout de l’effort.

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Nathaniel Olympio

Président du Parti des Togolais

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