Faure Gnassingbé (d) et son Beau-frère Abalo Félix Kadanga respectivement ministre de la Défense et Chef d’État Major des Armées | Photo : DR
Faure Gnassingbé (d) et son Beau-frère Abalo Félix Kadanga respectivement ministre de la Défense et Chef d’État Major des Armées | Photo : DR

La journée internationale du droit des femmes a été célébrée le 8 mars dernier partout dans le monde. Journée de réflexions, d’actions et de sensibilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice, cette journée a pourthème cette année : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». À l’occasion, Faure Gnassingbé a eu une pensée particulière à l’endroit de la gent féminine : « La journée internationale des droits des femmes m’offre l’occasion de réitérer ma détermination et celle du gouvernement à maintenir les efforts pour garantir aux femmes un environnement propice à leur plein épanouissement », a-t-il publié sur son compte Twitter, ajoutant : « J’invite tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire où hommes et femmes œuvrent ensemble à l’essor de notre pays». Pour un pays qu’on dit « classé parmi les meilleurs pays œuvrant pour le leadership féminin », cet appel du Chef de l’État peut sembler détonnant. Un paradoxe de la plus belle eau : si ce leadership surfait avait tenu toutes ses promesses, les femmes, et Dieu sait si elles sont des millions à encore suer le burnous sous la domination des mâles alpha, les femmes n’auraient pas continué à réclamer des droits toujours hors de portée. Mais passons. Le Président invite chacun à « bâtir une société égalitaire où hommes et femmes œuvrent ensemble à l’essor de notre pays », mais l’écart entre la minorité toujours riche et les populations, toujours pauvres reste abyssal. Comment peut-on bâtir une société égalitaire si les richesses d’un pays sont confisquées pour une caste ? Cet écart est encore plus visible depuis l’apparition de la crise sanitaire qui a fait de la majorité des Togolais des souffredouleur réduits à vivoter au détriment de la classe dirigeante. La société égalitaire, gage de sécurité sociale, se bâtit non pas sur la propagande, mais sur le partage sans exclusive des biens entre tous. Le gouvernement doit revoir sa copie. Autrement, cette société égalitaire ne sera qu’une vue de l’esprit.

Oti 1/Farè, Gestion de forage et de l’EPP : Des jeunes interpellés pour avoir demandé le départ du Directeur

Le canton de Farè, situé à 25 km de Mango dans la Commune Oti 1 a connu un weekend mouvementé. Des jeunes mobilisés pour exiger la libération d’autres jeunes gardés à la Gendarmerie de Mango le vendredi 11 mars, ont été dispersés à coup de grenades lacrymogènes. D’une affaire de demande d’affectation d’un Directeur d’école à la gestion de forage, le flou persiste Il nous revient que plusieurs jeunes du village ne sont pas satisfaits de la gestion de l’Ecole Primaire Publique par le Directeur Bouraïma Mommodou. Ils l’accusent demauvaise gestion de la cantine et d’être souvent absent à son poste. Ils ont saisi l’Inspecteurdu Premier Degré de l’Oti par courrier le 31 janvier 2022 avec objet, la demande d’affectation du Directeur. Le Directeur a plutôt bénéficié du soutien du Préfet, du Maire et de l’Inspecteur. Les dix jeunes qui ont signé le courrier de demande d’affectation du Directeur ont été convoqués, entendus et relâchés par la Gendarmerie dans un premier temps. Ils ont été entendre ces cinquante-quatre voix. Il est vrai que cela est d’abord dû à une certaine organisation de l’institution ellemême. Ainsi sur les 15 sièges du Conseil de Sécurité aucun siège permanent n’est attribué à l’Afrique qui a seulement droit à trois sièges non-permanents pour des périodes de deux ans au sein de ce Conseil. En réponse à l’Union Africaine, qui réclame une meilleure représentation du continent au sein des instances de l’ONU, soit deux sièges permanents au Conseil de Sécurité au nom d’un rééquilibrage démographique (L’Afrique fait environ 1,3 milliards d’habitants de la planète), les opposants font valoir l’instabilité politique persistante et la faible famille biologique de toute notre compassion, tout en nous reconnaissant membres de sa famille de cœur. Avec ses cinquante-quatre membres, le continent africain représente le quart des pays membres de l’ONU. Pourtant on a l’impression de ne pas souvent Nous ne saurions commencer cette tribune sans faire mention de Joël EGAH, décédé le 6 mars 2022. En lui, le Togo a perdu un journaliste d’investigation de valeur, en ces temps où cet engagement comporte bien des dangers. Nous assurons sa famille professionnelle et sa convoqués pour la 2ème fois et gardés à vue le vendredi dernier. Ce qui a mis le feu aux poudres. « Nous nous sommes rendus chez nos frères à la Gendarmerie à Mango, on leur reproche de se mêler de l’affaire du Directeur de notre école primaire et de la gestion du Forage que notre frère Sam Nandji a offert au village. On nous apprend aussi qu’ils sont torturés à la Gendarmerie. C’est pour exprimer notre solidarité à nos frères que nous avons organisé la manifestation de ce samedi. Malheureusement, nous avons été dispersés à coup de grenades lacrymogènes à Mango. On dénombre plusieurs blessés», a témoigné un manifestant. Du côté des autorités, on parle de manipulations.

Le Correcteur N° 1033 du Lundi 14 mars 2022

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