En conseil des ministres ce 13 juin, le gouvernement togolais a décidé de prendre un projet de décret instaurant dans toute la région des savanes l’état d’urgence sécuritaire.

Cette région fait l’objet d’une grande attention de la part des pouvoirs publics. Cette zone, située à proximité du Burkina-Faso, est très sensible. Les organisations terroristes y ont fait deux incursions, dont une meurtrière récemment.

Un programme d’urgence a été lancé avec des investissements en faveur du développement : eau, électricité, éducation, santé, agriculture, pêche d’une valeur de 16 milliards de fcfa.

Ces projets devront permettre de renforcer la résilience des populations.

La précarité et la pauvreté sont des facteurs qui poussent certains à embrasser le combat des intégristes.

Le gouvernement est déterminé à lutter définitivement contre l’extrême pauvreté dans cette région et ailleurs dans le pays.

La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ne doit pas occulter l’aspect développement local des communautés affectées par le phénomène.

Selon les experts africains, la pauvreté est l’un des facteurs favorisant l’enrôlement des jeunes désœuvrés dans les groupes terroristes.

Ils estiment que les conférences internationales de lutte contre le terrorisme à l’image de celle qui s’est déroulée ce 11 juin dernier à Marrakech au Maroc doivent davantage miser sur les approches sociales de la lutte contre ce phénomène.

La réponse contre le terrorisme ne peut être uniquement militaire. La pauvreté favorise l’implantation des organisations terroristes et de l’extrémisme violent.

@togoactualite.com

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