C’est l’un des acquis de la crise politique togolaise actuelle, le hashtag MimèTchatchatcha qui a bien inspiré plus d’un ces derniers mois. Artistes musiciens, sérigraphes et développeurs d’application, communicateurs digitaux, tous ont fait recours au hashtag Mimètchatchatcha.
Ce croisillon associé au bout de phrase ‘MimèTchatchatcha’ pour suivre le fil de l’actualité, tel un cri de ralliement, appelait au partage de l’information au plus vite. Cet outil digital, devenu viral, a connu un succès trop court au point de parler d’un gâchis.
Pour Edwige Mensah, bloggeuse togolaise et promotrice du hashtag Mumpreneur, la réputation de MimèTchatchatcha a été ternie par sa mauvaise utilisation faite par la population.
« Quand le hashtag est arrivé tout le monde était à fond dessus et c’est une bonne chose. Maintenant, les gens ont banalisé le hashtag. Ils ont mis le hashtag dans les publications qui n’ont aucun sens, aucun intérêt, aucun objectif, sont creuses et qui ne requièrent d’aucune vision », a-t-elle dénoncé.
Ce hashtag devrait continuer son bonhomme de chemin et se hisser très rapidement à la même enseigne que Denyigban, Tginfo, Team228 etc.
« Avec l’ampleur qu’un tel hashtag a pris, MimèTchatchatcha aurait fait la promotion du Togo dans la sous-région. On aurait dû prendre soin de ce hashtag pour en faire le porte-voix de la promotion de nos entrepreneurs, des évènements et de nos talents », a analysé Edwige Mensah.
Le défi présent est de protéger la notoriété des hashtag existants et futurs.
Pour la bloggeuse togolaise, la survie des hashtag est une question de « responsabilité et de conscience ».
« S’il y a un hashtag qui sort et qui intéresse tout le monde, je n’ai pas le droit d’aller faire une publication personnelle qui n’apporte pas une plus-value à la société. Il faut chercher à comprendre la vision qui a été attribuée à un hashtag pour en faire bon usage », a-t-elle conseillé.
Notons que le hashtag est créé en 2007 par un ingénieur de Google pour permettre aux internautes de suivre le fil de l’actualité.
Jérémie Gadah
 
source : Global actu
 

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