Du retour d’Accra Jean Pierre Fabre, le chef de fil de l’opposition rassure quant à la médiation ghanéenne et estime avoir senti le président ghanéen toujours préoccupé par la crise politique au Togo.
Vous étiez à Accra où vous avez sûrement abordé le problème de la médiation avec le président ghanéen. Etes-vous rentrés satisfaits ?
Il n’y a pas de problème de la médiation. C’est vrai qu’après le sommet d’Abuja le pouvoir a tenté de distiller au sein de la population où de l’opinion des informations selon lesquelles les Togolais sont suffisamment mûres pour discuter entre eux. Ce voudrait dire qu’ils n’ont plus besoin d’assistance extérieure. Nous avons reçu confirmation de la poursuite de la médiation ghanéenne.
Est-ce à qu’en dehors de cette médiation, vous avez l’assurance du président guinéen Alpha Condé aussi ?
Comme vous le savez, le président Alpha Condé s’occupe d’une partie des discussions qui concerne plutôt les mesures d’apaisement, les préalables. Il était attendu que le président s’active sur cette partie et lorsqu’il aurait eu parachèvement des mesures d’apaisement puisque cela a commencé, la médiation guinéenne s’efface au profit de la médiation ghanéenne qui s’occupe des discussions proprement dite.
Quel est le sentiment du président ghanéen par rapport à la situation ?
Un sentiment de préoccupation. Il est préoccupé que les violences continuent et surtout qu’il a été informé de tout ce qui s’est passé ici la veille, c’est-à-dire le jeudi dernier. Il a vu les vidéos, vous savez aujourd’hui que l’information circule très vite. Il a exprimé beaucoup d’inquiétudes.
Vous n’étiez pas présent, vous avez suivi ce qui s’est passé. Quel est votre position aujourd’hui par rapport au dialogue ?
Je suis un combattant et nous sommes en lutte, elle n’est jamais facile. L’adversaire n’aura pas à nous faciliter la tâche, mais nous devons toujours continuer la mobilisation. Je ne suis pas ému outre mesure, nous continuons de nous mobiliser. L’essentiel, c’est que les populations comprennent notre message puisque de toute façon, c’est ensemble que nous aspirons au changement, les populations et nous. Donc, c’est autant leur travail que le nôtre.
La Rédaction

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