« Monsieur le Secrétaire Général, j’ai l’honneur de vous inviter à prendre part à une séance de travail le mercredi 21 mars à 16 heures dans la salle de réunion du ministère de la Santé pour discuter de votre plateforme ». C’est en ces termes que Moustafa Mijiyawa conviait les responsables du SYNPHOT en grève sèche depuis quelques jours à une séance de travail.
Mais une fois sur les lieux, ces derniers se sont rendu compte que cette fameuse réunion n’était en réalité qu’une diversion de leur ministre de tutelle.
Mijiyawa a pris soin d’inviter les directeurs des deux CHU de Lomé, de l’hôpital de Bè et du CHR-Lomé commune. Etaient aussi présents les responsables de quelques syndicats fantoches de secteur de la santé dont on a de la peine à identifier les syndiqués.
Au lieu de discuter de la plate-forme revendicative telle qu’indiquée dans le courrier, le ministre de la Santé s’est d’abord évertué à faire le rappel des discussions, rappelant le fameux groupe de travail auquel le SYNPHOT n’a jamais adhéré et ensuite à discourir sur le fameux Plan national de développement de la santé (PNDS), un projet quinquennal qui prend en compte les infrastructures, le recrutement du personnel, la contractualisation sur cinq ans ( 2017-2022).
Aucune réponse concrète aux revendications urgentes objet de la grève en cours. La plateforme revendicative du SYNPHOT n’a fait l’objet d’aucune discusison.
Pour les responsables du SYNPHOT qui ont rappelé leur position au ministère, la grève sera poursuivie tant que l’Etat ne prendra pas des mesures urgentes permettant de soigner dans de bonnes conditions les malades.
Source : L’Alternative
 

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