photo archive : Cina Lawson


Les internautes togolais ne sont pas encore sortis de l’auberge en matière de connexion internet. Pour télécharger un film HD d’un volume de 5Go, il leur faut y consacrer 8 heures 56 minutes pendant qu’à Madagascar, un pays au même diapason que le premier s’agissant du développement, 27 minutes et 27 secondes suffisent pour télécharger le même film.
C’est ce que révèle le rapport 2018 de la Worldwide Broadband Speed League, sur la vitesse de téléchargement par pays dans le monde. Les 7 millions d’âmes qui sont sur les 56.600 km² utilisent une connexion dont le débit est de 1,27 Mbps, ajoute le même rapport.
Sur 200 pays, le Togo occupe le 173ème rang, une régression de 20 places par rapport à l’année dernière. Même si le Togo est classé devant le Bénin, le Burkina Faso, l’Algérie, le Gabon et l’Ethiopie en Afrique, il ressort de ce classement qui compare la vitesse de l’internet haut débit à plus de 163 millions de tests pratiqués sur une année qu’il ne fait pas bon vivre dans le pays en matière de connexion internet.
Ce rapport pointe ainsi du doigt un véritable problème au Togo, celui de la qualité de la connexion internet. Cependant, il y a un autre problème crucial, le coût de la connexion. Plusieurs fois, les organisations de consommateurs togolais montent au créneau pour dénoncer non seulement la qualité de la connexion mais aussi son coût.
Le gouvernement togolais ou particulièrement la ministre de l’économie numérique, Cina Lawson est ainsi interpellée. Plusieurs actions sont menées par le gouvernement. Au nombre de celles-ci, les licences 4G octroyées à 2 fournisseurs d’accès internet.
Le Togo est également bénéficiaire du Treshold, le programme américain du Millenium Challenge Corporation (MCC). Selon les informations, l’un des deux secteurs qui seront touchés par ces financements est l’internet.

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