En conférence ce mercredi à Lomé, le front citoyen ‘Togo debout’ a versé devant de centaines de personnes sa contribution pour une sortie de crise au Togo, avec le dialogue qui va s’ouvrir dans huit (8) jours.
Selon Pr David Dosseh et ses collaborateurs, l’ampleur de la crise exige l’ouverture d’une période transitoire. « Il s’agit en effet de mettre en œuvre un gouvernement de transition qui aura comme mission la création des institutions justes pour notre pays, ce qui permettra le déverrouillage des institutions actuelles. Un gouvernement de transition et non un gouvernement d’union est par conséquent un impératif », lit-on au point 2 de la déclaration faite par cette organisation de la société civile.
« Aucun compromis sur le dos du peuple ne saurait être accepté », prévient cette organisation qui dit qu’elle entend jouer son rôle de « contrôle citoyen » et ensuite invite la société togolaise dans son ensemble » à la vigilance.
Cette position contraste radicalement avec celle de Gilbert Bawara qui, sur le site www.togobreakingnews.info, a laissé entendre que la finalité du prochain dialogue, c’est de contribuer à la décrispation du climat politique et d’offrir l’occasion aux acteurs politiques d’apporter leur contribution et d’assurer ainsi leur adhésion aux réformes « envisagées ». Par qui ?
Il continue en affirmant que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le gouvernement et la majorité sont unanimes à aller au bout du processus engagé et la nécessaire onction du peuple constitue, souligne-t-il, le seul moyen qu’il n’y aura pas d’obstruction de la part de qui que ce soit.
Autant dire que le chef de l’Etat et tout son gouvernement penchent pour le référendum à l’issue de ce dialogue et rejettent catégoriquement, avant toute assise, l’idée de période transitoire devant mettre le pays sur les rails de l’alternance que le Togo ne connaît pas depuis plus de 50 ans.
Les jours prochains promettent beaucoup au Togo et nul ne peut dire avec certitude si le dialogue accouchera d’un accord politique devant mettre fin à la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis de cinq (5) mois et qui a ralenti toutes les activités.

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