Ancien président du Parti des Togolais, Alberto Olympio, aujourd’hui en exil, continue de suivre de près la situation politique de son pays. Le dialogue qui va s’ouvrir le 15 février prochain doit sceller le sort de Faure Gnassingbé, plaide-t-il.
C’est dans le quotidien privé paru hier lundi que le PDG de la société Axxend donne une nouvelle fois son avis sur la crise politique enlisée depuis cinq mois. Alors que le dialogue, sous les médiations des présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé, s’ouvre mi-février entre la mouvance présidentielle et l’opposition, Alberto Olympio insiste qu’en ce rendez-vous,les discussions ne doivent nécessairement déboucher que sur les conditions de départ de Faure Gnassingbé.
« C’est hors de question » que le rejeton de Gnassingbé Eyadéma reste encore au pouvoir après le prochain dialogue, estime-t-il. Le RPT, martèle-t-il, a eu toutes les opportunités pour faire les réformes constitutionnelles, institutionnelles et assainir le cadre électoral mais n’a pu rien faire.
Pour lui, le moment est donc venu pour que l’alternance se réalise. « C’est ça la seule chose qu’on va négocier », répète le premier président du Parti des Togolais. Aux membres de la délégation de la coalition, il leur rappelle : « Nous devons savoir qu’on ne négocie que l’intérêt du peuple ».
Le parti au pouvoir a, de son côté, laissé plusieurs fois entendre qu’il n’est pas question que Faure Gnassingbé écourte son mandat actuel (le troisième). Si limitation de mandats il doit y avoir, elle ne doit être valable que pour l’avenir, soutient-il.
A.H.
icilome

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