photo CHU de Lomé | illustration
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© togoactualite – Au Togo de Faure Gnassingbé les détourneurs des deniers publics sont promus aux postes de responsabilité et les menus fretins envoyés à la prison. Tel est la situation qui se présente à la suite du licenciement d’un employé du CHU Sylvanus Olympio condamné pour avoir vendu un matelas dudit hôpital.
Loin de nous l’idée d’encourager le vol mais la loi doit être le même pour tout le monde car le vol quel que soit sa nature est un acte moralement condamnable et surtout si ce vol prive des milliers de personnes de soin de santé, de l’éducation ou de route.
 
Il y a quelques mois, la presse nationale bruissait sur une affaire de détournement de fonds de financement pour la construction de la route Lomé-Vogan. Les responsabilités de ce vol à ciel ouvert avaient été bien situées mais en aucun moment les auteurs n’ont été inquiétés. Pire l’Etat a concédé un nouveau prêt pour la même route sans qu’aucune explication ne soit donnée au peuple. Un prêt que nos enfants seront obligés à rembourser demain alors que les vrais responsables, libres de leurs mouvements vivent dans une insolence déconcertante
 
Tout porte à croire que dans le pays de Faure, pour bénéficier de l’impunité il faut détourner des millions de francs voire de milliards. Vous ne serez jamais inquiétés au contraire, le chef de l’Etat vous fera propulsera à un poste de responsabilité plus juteux ou au pire des cas, fera de vous son conseiller. Tout se passe comme si c’est sa bénédiction que ces détournement sont opérés sinon comment comprendre son silence et son inaction à face à ces situations quasiment dénoncées par la presse.
 
La confirmation de deux poids deux mesures a été donnée ce 19 mai par une décision portant licenciement d’un employé du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio par le directeur de l’hôpital le médecin colonel Adom Wiyao Kpao.
 
Par cette décision, le nomme Karaba Padibalaki, chauffeur au parc automobile est licencié et définitivement rayé de la liste du personnel du CHU SO pour avoir dérobé un lit d’hospitalisation avec matelas, au service de rhumatologie dans la nuit du 12 au 13 mars 2017, qu’il a revendu la suite.
Reconnu coupable des faits, l’intéressé a été jugé et condamné à une peine d’emprisonnement. Double punition, il perd son emploi et doit encore purger sa peine.
 
La question que nous posons est celle de savoir pourquoi la justice n’use pas de la même célérité pour rechercher et condamner les gros poissons auteurs de détournements de deniers publics ? Douze ans de règne de Faure Gnassingbé, en aucun moment la justice n’a mis la main sur ces « minorités qui détournent les biens publics » alors que chaque jour les affaires de détournements et de corruption sont signalées.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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