L’évidence crève les yeux. Depuis que Mr Faure Gnassingbé a ramassé, entre vitesse et précipitation, le reliquat d’un pouvoir qui traînait auprès de la chaude dépouille de feu son père Eyadema Gnassingbé, les « erreurs » de tout genre se succèdent. Sur le plan politique, dans les plus grandes sphères, l’on décrète une chose le matin et son contraire le soir. Sur le plan social, délibérément ou par carence, les choix sont des plus maladroits que la sous-région ait pu expérimenter.
 
La ministre «2×5» Victoire Tomégah Dogbé
La ministre «2×5» Victoire Tomégah Dogbé


« Faure » heureusement, dans certains cas, nos responsables prennent le courage à deux mains pour copier les programmes de certains voisins mais pour quel résultat ? On n’a pas besoin d’être un expert politologue ou sociologue pour le savoir. S’il y a un pan de la gestion publique qui souffre le plus de la mauvaise foi, c’est bien la gestion des fonds publics.
 
Au Togo, partout où passe l’argent, c’est le scandale qui suit dans l’indifférence des premiers décideurs, pour ne pas dire sous leur complicité. Au même moment, s’il y a une autorité qui embrasse de trop dans la gestion des fonds publics au point de susciter interrogation vis-à-vis du résultat et du sérieux dans la gestion, c’est Mme la ministère du Développement à la Base, Victoire Simédého Marie-Noëlle Dzidudu Tomégah-Dogbé
 
A la fois Directrice de cabinet de la présidence de la République, elle est un produit du PNUD importé au Togo par l’ancien Premier Ministre Gilbert F. Houngbo. Certes, les institutions internationales de cette trempe n’emploient pas qui veut. Toutefois, il est aussi une évidence que la plupart des compétences venues des mêmes institutions pour s’insérer dans la machine du système en place, pour des raisons techniques ou politiques, sont devenues des virus méconnaissables comparativement à l’honnêteté qui a fait d’eux, des fonctionnaires d’institutions internationales.
Avant qu’il ne perde le peu de crédibilité qu’il lui restait, l’ex P.M. Houngbo a préféré démissionner.
 
Gilbert Bawara, compte aux rangs de ces importés des institutions internationales. Mais nous savons comment le monsieur est défiguré par un zèle politique jusqu’au jour où, par la mésaventure d’un gouvernement qu’il a failli rater, ses ardeurs soient calmées par un portefeuille qu’il a dû accepter pour faire d’une mauvaise fortune bon cœur. Dame Victoire Tomégah-Dogbé, pour sa part, estime que le ciel est encore clément pour elle et que les enjeux économiques sont tellement faramineux qu’elle peut miser sur toute sa crédibilité sans sourciller.
Victoire Tomégah-Dogbé le fait à merveille.
 
Dans la gestion des fonds des bailleurs, la dame ne vient que de commencer son aventure dans une eau bénie où elle confond, crevettes, carpes, moules et têtards. Dans sa gestion, tout ce qui ne tue pas engraisse. L’enjeu en vaut la chandelle quand on laisse un poste au PNUD pour un autre au Togo. 2008, le premier gouvernement Houngbo surgit comme une vague d’eau d’une mer agitée qui largue sur la côte toutes les jeunes espèces aquatiques.
 
Beaucoup seront ravalées, soit par les prochaines vagues soit par le sable de mer. Mais contre vents et marrées, alors que l’ex PM Houngbo lui-même ait été obligé de jeter l’éponge, dame Dogbé a pu s’affirmer et même se doter d’un territoire sur la terre ferme. Elle est désormais loin des aléas aquatiques, du moins pour le moment et se révèle même un centre de décisions par excellence. Donc dans la race d’inconnus importés par Gilbert F. H, c’est bien l’actuel Directrice de Cabinet à la présidence de la République et Ministre du développement à la base qui a réussi à tenir les câbles dans une arène de loups qui ne ratent pas la moindre occasion pour se sauter dessus.
 
Entre temps, au nom de la réduction de la pauvreté, l’on est passé à la mise en œuvre du Document Intérimaire de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP-1) et plus tard du Document Complet de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP-C de 2009-2011). Ceci s’est matérialisé par l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (I-PPTE). Ce dernier résultat sera très vite remis en cause par un endettement exponentiel du pays malgré les avantages liés à l’achèvement de cette initiative.
Le DRSP, le Ministère du plan a conduit ce programme par deux fois.
 
Ce coup d’essai apportait au moins 600 milliards CFA annuel collecté auprès des bailleurs pour le Togo, bonne nouvelle. Chapeau aux initiateurs. A partir de 2010, le DRSP1, disions-nous, est devenu DSRP2. Le programme devait ratisser large pour réduire la pauvreté de moitié à l’horizon 2015. Il faut souligner que les 600 milliards des bailleurs et principalement de Bruxelles devaient permettre, entre autre, la gratuité de la césarienne, de l’école, les cantines scolaires, la santé publique pour ne citer que quelques volets.
 
Inutile de vous rappeler qu’à l’époque, pour la gestion des 2 milliards annuels qui devaient être consacrés à la cantine scolaire, l’ancien ministre Nagou de l’enseignement primaire et secondaire et l’inoxydable Adji Otèth Ayassor étaient rentrés en froid chacun voulant tirer la nappe de son côté. Devenu Ministre de l’éducation, Dame Bernadette Legzim-Balouki, consciente des enjeux pour avoir été précédemment directrice du Budget, après une tournée, promet de redonner vie à la gestion des 2 milliards destinés à la cantine scolaire. Mais très tôt, elle a déchanté, sans doute qu’on a dû lui taper sur les doigts. Une façon de dire, fait ton désordre mais laisse chacun dans son rôle. 2013, le DSRP2 est transformé en Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE).
La SCAPE vise la promotion d’un développement participatif, équilibré et durable pour la période 2013-2017.
 
L’axe 1 de ce programme s’intitule «développement des secteurs à fort potentiel de croissance » ; l’axe 2 est consacré au « Renforcement des infrastructures économiques » ; l’axe 3 porte sur le « développement du capital humain, la protection sociale et l’emploi » ; l’axe 4 s’attèle au « renforcement de la gouvernance».
 
Par cet outil, le régime estime avoir trouvé un canevas pour imprimer un nouveau rythme de développement au pays. Mais, évaluation faite, si la SCAPE a pu satisfaire ceux qui gèrent le programme, elle est en deçà des attentes. Les partenaires au développement trouvent que les résultats demeurent en deçà des attentes et constate que les « principaux défis » sont « les mêmes que ceux identifiés à la revue précédente » tout en fustigeant l’alignement insuffisant du budget sur la SCAPE.
 
A l’époque Mme Kardhiata Lo N’diagne et ses amis recommandaient l’« accentuation les efforts d’amélioration de la gouvernance économique et financière, en vue d’une transparence dans la préparation et l’exécution du budget, la passation des marchés publics et la gestion de la dette ». Une façon de dire à demi-mot que la gestion des fonds collectés au niveau des partenaires est quelque peu gluante.
Des partenaires déçus
 
En janvier dernier, les partenaires, déçus, publient le constat à ciel ouvert, la SCAPE n’a pas atteint les objectifs pour trois raisons :
D’abord l’insuffisance des ressources internes, ensuite la lenteur dans la mise en œuvre de la décentralisation et enfin, la non adhésion des populations au programme. Il y a de quoi quémander vainement l’adhésion populaire si nous savons que pour la plupart des Togolais, le fait qu’un fils remplace son père après 38 ans de règne est une injure.
 
Ensuite, le Togo est un territoire ou la gestion publique est devenue une foire à cancre au vu et au su du contribuable désabusé sans oublier que très peu de projets sont précédés d’études sérieuses. L’essentiel pour eux, c’est de trouver les formules qu’il faut pour faire venir le ‘’fric’’, la transparence est un petit détail. Ainsi avons-nous connu des projets financés qui n’ont jamais commencé, ou des projets dont les fonds finissent avant le travail ou alors des projets sans aucun impact sur la cible.
 
Mais malgré que la gestion de la chose publique soit souvent une sinécure avec des programmes qui se ressemblent toujours par des échecs dans la mise en œuvre, le Togo ne tarit pas de stratagèmes pour continuer par mériter la magnanimité des bailleurs. D’où une autre trouvaille du nom de PUDC, Programme, d’Urgence de Développement Communautaire, un jeu de chaises musicales. Alors qu’à la lecture du budget le PUDC est logé dans le portefeuille du ministère de l’agriculture, interrogé à ce sujet lors de l’étude du budget, ministre de l’agriculture de son état, Agadazi Ouro-Koura répond qu’il n’en sait absolument rien.
 
Comme si ce n’était pas assez scandaleux qu’une maman ne reconnaisse pas un enfant à sa charge, le jour de l’adoption du budget, le ministre Ayassor des finances, en réponse à cette question où son collègue de l’agriculture a laissé les élus sur leur soif, avance que ces fonds sont destinés à la réalisation des besoins sociaux. Mais, poursuit-il, compte tenu de l’incapacité des ministères à consommer tout leur budget, ils seront remis au PNUD. Triste Togo, il n’en faut pas plus pour susciter surprise et émoi avec les députés. Mais la vie continue, même s’il faut reconnaître que, lorsque certains ministres viennent radoter des balivernes à l’hémicycle, il ne fait toujours pas bon d’être un élu.
Deux semaines après le vote du budget, comme pour ajouter à la surprise relative aux réponses charançonnées des deux ministres, le mercredi 13 janvier 2016, le conseil des ministres, tenu à Pya, adopte le décret portant création du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Quel PUDC a fait l’objet de débats lors de l’étude et du vote du budget et quel autre vient de naître ? A ceux qui penseront à une incongruité politique, il faut répondre que, puisque gouverner c’est prévoir, il faille bien préparer le trousseau à un bébé avant sa naissance, où est donc la faute ?
 
Couronner de lauriers le parcours du PUDC
 
La surprise ne s’arrête pas là, deux semaines plus tard, le PNUD soutient le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) au Togo lors de la visite du chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, à New York à l’occasion de la célébration des 50 ans de cette institution.
 
Les 258 millions de dollars américains alimenteront un programme qui sera exécuté sur la période 2016-2018 et qui comprend quatre volets majeurs : le développement des infrastructures socio-économiques de base, le renforcement des capacités institutionnelles des acteurs nationaux et locaux, le développement de l’entrepreneuriat rural et la création d’un système de géolocalisation des infrastructures.
 
Le PUDC cible les populations rurales et semi-urbaines vulnérables et prévoit, indique le PNUD, « d’améliorer l’offre des services sociaux de base et d’impliquer les populations dans le développement économique et social de leur localité ». De sa création au vote du budget pour aboutir aux financements du PUDC, il y a des raisons crédibles à se demander si une certaines complicité existent entre le PNUD et l’autorité togolaises ? Si c’est une complicité gagnante tan mieux, sauf que sur le terrain les résultats se font souvent désirer.
 
Les gros sous réveillent toujours les gros appétits, sans doute comme les autres projets, des dispositions tronquées seront encore prises pour gérer, encore une fois à coup de tintamarre, ces fonds au détriment des populations bénéficiaires.
 
Nous nous sommes juste amusés à vous ouvrir un petit pan des mille et une réalités que vit l’argent du contribuable, surtout les sous qui proviennent des projets financés par les partenaires qu’on dit assez regardants.
 
La surprise n’est pas dans le fait qu’un bailleur ait donné de l’argent à notre pays, c’est au crédit de notre population normalement. Mais le ver est dans le fruit par rapport à la gestion des fonds. Dame Victoire Simédého Marie-Noëlle Dzidudu Tomégah-Dogbé, si elle continue de servir si bien ses utilisateurs, devient tous les jours un souci public en plus de sa gestion déhanchée des fonds alloués aux multiformes départements qu’elle gère.
 
Il importe de rappeler que dans les dossiers les plus sales où des hommes de piètre moralité sont en difficulté, il n’est pas rare, ces derniers moments surtout, de la voir au chevet de ceux-ci pour les tirer d’affaires. Il faut seulement rappeler l’affaire des tilapias, la récente affaire Menard et bien d’autres que notre rédaction a traité. Quand des gens sans foi ni loi se noient, on voit la dame en bouée de sauvetage.
 
La plupart des projets financés à gros sous, commencent à grand bruit pour s’éteindre sur un même constat, l’échec. Nous savons comment Dame Victoire Dogbé, devenue comme par enchantement incontournable dans ma gestion des grands budgets, joue un rôle capital dans la gestion de ces fonds qui arrivent des partenaires. Toujours à cheval entre plusieurs fronts, le théâtre est en cour dans la mise en œuvre. Mais la réalité des populations refusent de changer et on se demande à quoi servent ces investissements dont une bonne partie passe par le chéquier de la directrice de cabinet et ministre du développement à la base.
 
Ce n’est pas le moment d’énumérer la ribambelle de projets qu’elle gère. Tout ce mélange de genre dans la gestion des fonds alloués ont une seule raison, l’absence des élections locales. Faute de ces élections, la dame a le temps de boire jusqu’à la lie l’eau bénie dans laquelle elle est tombée avec la gestion des mille et un projets qui s’accompagnent de lourds financements. Tout ceci, comme si les fonds réservés au cabinet budgétivore qu’elle traine ne suffisent pas. En rappel, son cabinet ministériel a géré en 2014 15,753 milliards, en 2015 29.026.817 CFA et il gère présentement 22.720.894 FCFA pour l’année en cours. Referez-vous à la page 67 du budget.
La fille de la grand-mère ?
 
Après que le tristement célèbre Office Togolais des Recettes (OTR) ait mis fin à la gestion villageoise de Dame Ingrid qui se comportaient comme la petite fille de la vieille, observée de près, c’est Dame Dogbé qui est devenu la petite fille à tout faire auprès de la vieille. La différence est que la première a géré les fonds des impôts, la seconde gère les fonds des projets. Ayant eu une place de choix dans le généreux cœur de la vieille, c’est la petite fille qui joue les meilleurs rôles, elle est présente dans les secrets de la cuisine et naturellement, c’est elle qui racle toutes les marmites, elle sert la vieille et tire son épingle du jeu si parfois elle ne se réserve pas les meilleurs morceaux.
 
A moins que ce soit ce genre de situation qui se présente, qu’est-ce qui justifie qu’elle soit au four et au moulin dans tous les programmes à gros sous. Hasard de calendrier pour une directrice de cabinet ? Quel bilan la dame fait actuellement de ses mille et un projets ? La route de l’enrichissement au Togo, passe par les connivences à la base. Et les connivences, le Ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des Jeunes en regorge. La dame a des arguments béton sur toute la ligne pour, surtout, apprivoiser l’argent des bailleurs de fonds étrangers même si cela doit coûter des incongruités.
 
Celle qui a pris l’habitude de courir fermes et hameaux avec de l’espèce trébuchante derrière la voiture au point de donner libre champs à l’entourage, même aux chauffeurs, de multiplier les villas dans la capitale, estime que les bonnes choses, il ne faut jamais les abandonner en si bon chemin à moins qu’elles ne vous quittent d’elles-mêmes. Encore que la dame a tout un parterre de courtisans à satisfaire et peut-être une hiérarchie qui compte sur son sens élevé de la protection des intérêts anonymes.
Les dirigeants togolais
 
Ils sont des plus légers que la région recense. Au même moment, ils font du pouvoir une fixation, un héritage familiale compartimenté entre des réseaux qui n’existent que par des ententes vicieuses et des complicités. Des gens qui ont pris en sandwich une économie sur un angle qui étouffe. Une économie qu’ils n’arrivent pas à faire survivre car tout ce qu’ils thésaurisent pour eux seuls stagne et ne produit aucune richesse. Des messieurs résautés en bandes d’intérêts qui se comportent devant le bien public comme des pêcheurs face à une baleine aux larges.
Faure Gnassingbé
Faure Gnassingbé
 
Quand un pays atteint ce comportement toutes, les initiatives publiques échouent. Une race qui a du mal à distinguer ses biens, des biens publics à tel point que dans l’opinion publique, diriger un poste juteux, c’est se faire ouvrir la caverne d’Ali Baba où aucun excès n’est criminalisé, c’est être invité à table. Le pays s’appauvrit, des individus s’enrichissent, la population croupit dans la dèche, les services publics avec. Ainsi va la République. Peu importe si la Nation a disparu, l’instinct de conservation des premiers responsables a pris le dessus, ils ne sont plus en lutte pour un quelconque développement si ce n’est pour se maintenir. Que peut-on attendre d’un pays à ce stade ? Tout est hésitation et à l’allure où on évolue, avec cette politique des terres brûlées où la population est le cadet des soucis, à moins d’un miracle, tout risque de se planter comme un outil informatique envahit de virus.
 
Quand une Nation franchit ce stade, bonjour les dégâts
 
N’attendez alors aucun miracle du magistrat dans la lutte contre la corruption, aucun miracle de l’agent de la force publique, aucun miracle des fonctionnaires au bureau. La corruption deviendra du coup le vice le mieux toléré, peu importe les discours, les vices têtus telles que la corruption, il n’y a que les actes pour les combattre. A l’école, l’élève va commencer par confondre la triche à l’excellence, le candidat à l’examen va confondre le vrai et le faux diplôme, le fonctionnaire sa ligne budgétaire de celle de l’État. Pour faire semblant contre la corruption, le PR donne sporadiquement quelques ordres d’arrestation contre les petits poissons pour des cas de malversations mineures isolées pendant que d’en haut, les vrais scandales ronflent dans les oreilles des populations.
 
A ce stade les dirigeants ne pourront donner que des ordres, ils se sont trop compromis pour donner des exemples. Or, dans les États normaux, le sommet donne l’exemple et non les ordres. Le bon dirigeant, nous l’avons souvent répété, n’est pas celui qui donne les ordres mais l’exemple. Les Togolais n’ont plus rien à se partager et ils n’ont pas de raisons à s’entre-déchirer. Quand on atteint ce stade, c’est d’en haut que le tissus social risque, un petit matin, quand on s’attend le moins, de se déchirer.
 
Pendant que dans le bas peuple tout le monde fait la politique de ses moyens, en haut, ils sont tous ou presque habitué au caviar, aux meilleurs champagnes. Au même moment, dans la manipulation des sous, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne pourtant chacun croie avoir les mêmes droits. Des réseaux parallèles d’intérêts et surtout d’enrichissement illicite commencent par proliférer, ensuite ils se disputent des zones et deviennent des adversaires à vie. Tout ceci dans un environnement où, faute d’une autorité morale respectée, tout ne tient qu’à une étincelle. Nulle part au monde, il n’a été possible de comploter contre un peuple.
 
Source : [07/04/2016] Izotou Abi-Alfa, Le Rendez-Vous
 

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