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Le CAR n’ira pas à la présidentielle de 2015. C’est plus qu’une certitude. A en croire certaines sources, les raisons seraient plutôt liées à des dissensions internes qu’à des réformes politiques qui ne serviraient que de paravent.
 
Semble-t-il que le président « CARismatique » du parti, Me Yawovi Agboyibo n’est pas prêt, tant qu’il est vivant, à accepter une candidature au sein du parti autre que la sienne. Pour ce dernier, Me « Apegnon » n’a pas le charisme d’un présidentiable. C’est cette bisbille qui est à l’origine du boycott prôné par les premiers responsables puisque cela arrange tout le monde. Mieux, ça permettra d’ouvrir un boulevard à Faure Gnassingbé pour un troisième mandat présidentiel comme ils l’avaient souhaité lors des discussions sur les réformes.
 
De ce fait, Me « Apegnon » a réitéré que cette élection n’a aucun sens et qu’il appellera les militants de son parti à ne pas aller voter le 15 avril prochain. Heureusement que c’est seulement les militants du CAR et non l’ensemble des Togolais. A propos, combien sont-ils au juste, les militants du parti des déshérités pour que les responsables fassent autant de tintamarre ? Si on se réfère au score obtenu par Me Yawovi Agboyibo à la présidentielle de 2010- puisque lors des dernières élections législatives le CAR était allé aux élections sous la bannière de la Coalition Arc-en-ciel -, le score obtenu par le parti était de 60.338 voix, soit 2,95%.
 
Tout ce vacarme donc pour une tempête dans un verre d’eau. Nulle part sur la planète, ce score minable ne peut permettre de gagner une élection présidentielle. La bouderie du CAR peut trouver son explication dans ses scores confidentiels aux différentes joutes électorales. Il faut dire que depuis plusieurs années déjà, le CAR est sur une pente glissante à cause des positions alambiquées de ses responsables. La glissade vertigineuse n’est pas prête de s’arrêter.
 
On connait les combines du président national du CAR avec sa sœur, l’autre égérie de la République, la 2X5 lors des dernières élections législatives. Les dessous de cette affaire étaient que si Me « Apégnon » se présentait aux élections à Vogan, Da Victo, malgré toutes ses gesticulations et pantomimes, n’aurait aucune chance d’être élue dans cette préfecture. Et c’aurait été une grande humiliation pour elle. Alors, consciente de cette grande menace, elle s’est entendue avec Me Apegnon pour qu’il se présente à Lomé avec la promesse à lui faite de faire tout avec son prince pour lui voler un siège. C’est ce qui explique le fait que Me « Apegnon » soit élu à Lomé et elle, à Vogan. On sait tout ça, mais on « zikpi ». Alors quand au CAR on crie sur tous les toits que les militants n’iront pas voter, on se demande de quels militants parle-t-on au juste ?
 
Source : [06/03/2015] Liberté
 

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