Les actes de braquage à mains armées se multiplient dans de nombreuses villes du Togo et en particulier Lomé, la capitale. Le dernier cas en date est ce braquage spectaculaire perpétré le 6 mars 2019 à Amoutiévé à Lomé avec le vol d’une somme importante des mains d’un commerçant.

C’est une somme de 122.868.175 FCFA qui a été emportée et jusqu’ici, les auteurs ne sont pas encore connus.

Face à la situation, l’Action chrétienne pour l’abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) réagit à travers un communiqué rendu public le 11 mars 2019. Elle interpelle le gouvernement sur la situation et réclame plus de protection au profit des citoyens.

Prenant acte du bilan semestriel et annuel de l’année 2018 du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile qui a dénombré 24 braquages avec à la clé, huit (8) morts pour le compte du deuxième semestre de l’année 2018, l’ACAT pense que ce nombre élevé témoigne de « l’insécurité grandissante » qui a lieu au Togo, indique le communiqué.

L’association se dit préoccupée par cette série de braquages et appelle la population togolaise à la vigilance en leur rappelant les numéros verts mis à leur disposition pour signaler des faits criminels. 1244 et 1234 pour la police et 1272 pour la gendarmerie.

Elle invite surtout le gouvernement à prendre « des mesures pour garantir le droit à la vie et à la sécurité de toute personne vivant sur le territoire national, à renforcer les mesures sécuritaires sur l’étendue du territoire et à diligenter dans un bref délai, des enquêtes impartiales afin de démasquer les auteurs de ces actes et les traduire devant les juridictions ».

Amen A.
 
source : afreepress
 

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