Brigitte-Adjamagbo-johnson_05sep2015


La rencontre que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a tenue avec les chefs traditionnels le 29 mars dernier sur la question de la décentralisation et des élections locales continue de faire des vagues.
 
Alors qu’une partie de l’opposition s’attèle à faire comprendre que la chefferie traditionnelle ne doit pas être l’interlocuteur de premier rang du pouvoir sur cette question, la Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA, opposition), Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson a apporté une touche particulière ce mardi sur la radio Victoire FM.
 
Selon le premier responsable de cette formation politique, cette rencontre entre Faure Gnassingbé et les chefs traditionnels est le fruit de la pression que met l’opposition togolaise sur le pouvoir. Mme Adjamagbo a, dans la suite de son intervention, appelé ses pairs de l’opposition à continuer à mettre la pression.
 
« Ce n’est pas quelque chose qui a été fait de manière spontanée et avec conviction, on voit les travers qu’il y a. C’est pourquoi nous devons maintenir la pression, nous devons continuer à nous exprimer, continuer à faire comprendre au régime que les choses doivent aller dans le bon sens. On ne peut pas jouer avec le processus de décentralisation. L’enjeu est hautement plus important que les intérêt des partis politiques », a-t-elle déclaré.
 
Comme pour certains acteurs politiques, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson estime que les élections locales qui auront lieu au Togo pour la première fois depuis bientôt trente (30) ans doivent être précédées des réformes politiques.
 
Il faut rappeler que la CDPA mobilise depuis quelques temps les Togolais sur cette question des élections locales à travers des meetings et des formations aussi bien à Lomé qu’à l’intérieur du pays.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here