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Deux responsables de la Coalition Arc-en-ciel, Brigitte Adjamagbo-Johnson et Me Dodzi Apévon ont été effectivement reçus lundi au Quai d’Orsay en France pour faire entendre la « voix » de l’opposition aux autorités européennes.

 

Qu’ont-ils dit aux autorités des Affaires Etrangères françaises ? Joint à Paris par les confrères de la radio Victoire FM, le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Me Dodzi Apévon, membre de la délégation a fait savoir que deux messages ont été apportés à ces autorités.

 

« Nous avons été reçus au Quai d’Orsay et nous avons dit aux autorités des Affaires Etrangères de la France, de faire en sorte que les réformes que nous attendons pour l’apaisement du climat politique au Togo et pour que ces réformes-là puissent se faire et pour qu’on puisse aborder l’avenir avec plus de sérénité, l’obligation pour le gouvernement de faire ces réformes et de nous amener aux élections locales dans un bref délai », a déclaré Me Apévon.

 

Pourquoi faire une tournée européenne au moment où la classe politique est à pied d’œuvre pour trouver les voies et moyens pour faire les réformes ?

 

S’il a reconnu que la classe politique est toujours à la recherche d’un climat apaisé qui « permettra d’aller aux élections locales et à l’élection présidentielle de l’année prochaine dans un climat totalement apaisé », Me Apévon Pour y parvenir ne peut pas comprendre pourquoi les réformes doivent constituer « un problème éternel » au Togo au point de devenir « un boulet ».

 

« L’opportunité de rencontrer les autorités européennes pour nous appuyer dans cette démarche de réformes. Les autorités françaises nous ont compris et elles vont utiliser les canaux qu’elles ont pour faire en sorte que la voix de l’opposition soit écoutée pour que les réformes se fassent », a-t-il ajouté.

 

Le 5 mars dernier, le président de la République Faure Gnassingbé a reçu au palais de la présidence, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre. Quelques jours après, plus précisément les 13 et 14 mars deniers, s’en sont suivi des concertations entre le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu et les responsables des partis parlementaires pour discuter du cadre dans lequel les réformes institutionnelles et constitutionnelles seront faites.

 

Mais depuis, les choses ne bougent plus, du moins publiquement pour qu’on sache si ces réformes seront faites directement à l’Assemblée nationale comme le recommande Faure Gnassingbé ou si un autre cadre de discussions sera ouvert.

 

Telli K.

 

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