Christian-Trimua


Selon des sources judiciaires, l’enseignant chercheur Christian TRIMUA, aurait été inculpé lundi dernier par le doyen des juges d’instruction après avoir été auditionné la semaine dernière par le SRI ( Service de recherche et d’investigation) , dans le cadre de l’affaire des séries de meurtres de jeunes filles dans la périphérie de Lomé, principalement à Agoé, et qui a défrayé la chronique il y a deux ans.

Si l’intéressé lui-même n’a pas voulu confirmer l’information, il semble tout de même que la justice qui s’intéresse de près à son éventuel rôle dans la survenance des faits, ait retenu sa complicité.

Courant 2011, la psychose s’était emparée des banlieues de Lomé, notamment les quartiers Agoè et Adidigomé où des jeunes filles étaient assassinées et souvent leurs parties génitales emportées. Le 16 novembre, alors Directeur général de la Gendarmerie, le Lieutenant Colonel Yark Damehame, avait annoncé le démantèlement des réseaux qui commettaient ces crimes grâce à une opération dénommée « Arc-En-Ciel », et présenté une dizaine d’individus comme les auteurs présumés de ces actes. Parmi eux, un certain Simliya Kossi Kpatcha, qui avait désigné le pasteur Antonio Dos Anjos Monteiro, de l’Eglise Adventiste du 7è Jour, comme l’un des commanditaires des assassinats, entre autres à des fins crapuleuses et rituelles.

L’information de l’inculpation de l’universitaire qui s’est répandu comme une traînée de poudre, a ébranlé le monde universitaire dont certains membres restent abasourdis quoique sceptiques, face à ce qu’ils considèrent comme « un véritable coup de tonnerre. » En effet, Christian TRIMUA, jeune juriste que les Togolais ont découvert en 2006 peu avant les élections législatives, ancien étudiant en Droit à l’Université de Poitiers, ville où réside toujours sa famille, brillant enseignant chercheur dans les universités togolaises, a davantage habitué l’opinion dans les rubriques politico-juridiques que dans les faits divers sordides. Beaucoup de ses confrères ont confié espérer que ce soit un quiproquo qui va être dénoué et les charges qui pèsent sur lui tomber.

source : focusinfos

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