Camarades salut !!!!
 
Souvenez-vous, depuis l’élection de SODJA en décembre 2011 à la tête de l’USET et tout ce qui a entouré cette élection, notre souhait à tous était l’avènement du prochain congrès qui mettrait fin à toute l’inertie que nous avons constatée lors de son mandat. Cette occasion est arrivée et scène s’est répétée.
 
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Les 21 et 22 mars, s’est tenu à Notsè le congrès le plus rocambolesque. Un congrès de façade monté sur toute une série de mascarades qui s’est soldé par la mise en poste d’un nouveau Secrétaire Général inattendu. Ayant assisté impuissants à ce que nous appelons un hold-up électoral, nous, qui n’avons jamais cessé de nous battre à vos côtés avons pris la résolution de vous informer sur ce qui s’est vraiment passé à Notsè.
 
Le congrès de Notsè était sensé être un congrès statutaire et électif comme tout le monde le prétendait. Mais en réalité ils préparaient soigneusement un plan malsain, en vue de s’assurer que l’USET deviendrait inefficace durant les quatre prochaines années. Et pour cela, il leur fallait avec la complicité de certains enseignants, mettre en place un Secrétaire Général dont les attitudes depuis des années prouvent qu’il doit être à la solde du gouvernement.
Le bureau exécutif national de l’USET a mis sur pied un comité d’organisation du congrès composé de quatre personnes issues des quatre(04) syndicats de base de l’USET, dont la feuille de route était de préparer le congrès suivant les dispositions des statuts de l’USET. Pour commencer le camp du SG SODJA a refusé que le congrès se tienne à Lomé et ceci pour une raison très simple, si le congrès se tenait à Lomé, plusieurs enseignants aussi engagés comme vous viendraient en nombre et les empêcheraient de mettre à exécution leur plan. Quand il a été question de la convocation des délégués, prérogative du comité d’organisation, ils ont retiré cette compétence au comité et ont procédé à la convocation des individus avec lesquels ils s’étaient déjà entendus et loin d’être vos vrais représentants ou délégués que vous connaissez bien.
 
Nous étions donc sidérés de nous retrouver à Notsè assis aux côtés d’inconnus venus accomplir un dessein dressé contre les intérêts des enseignants. Mais nul ne pouvait s’attendre à ce qui s’est passé ni à ce que des gens aillent jusqu’à un tel degré de manipulation pour obtenir un poste qu’aucun enseignant ne voulait leur confier.
Pour commencer, le camarade MADODE nous a présenté un bilan financier complètement faux, une pure mascarade afin de justifier les cinq millions et plus (5 000 000 et plus), issus des cotisations de tous les enseignants lors du payement des primes de rentrée et de bibliothèque en 2012,qu’ils ont dépensés à leur guise.
 
L’étude des textes n’a pas pu être achevée vu l’empressement que les gens avaient d’en finir et surtout parce qu’ils avaient peur car sur place, de vaillants camarades venus à leur frais sans être délégués avaient commencé par retourner certains de leur complices et faux délégués. Dans la plupart des cas les montants communiqués par le trésorier général ne correspondaient pas aux montants des sommes envoyés par les camarades et qui disposaient des décharges et reçus d’envoi. Le congrès a alors demandé d’urgence, la mise en place d’une commission chargée d’établir la vérité autour des comptes de l’USET. Ce qui sous-entend que le rapport financier a été rejeté par l’ensemble des participants au congrès, et donc le camarade MADODE mis en cause a perdu toute crédibilité pour détenir les avoirs de l’USET sous quelque forme que ce soit jusqu’à la publication du rapport de la commission d’audit. C’est lors de la première journée.
 
La deuxième journée c’est-à-dire le 22 mars a été consacrée aux élections. Sans vouloir nous étendre sur des détails, nous aimerions juste relever les irrégularités et fraudes les plus flagrantes :
Le camp SODJA-KIRONG-DABLA-MADODE et leurs complices sont venus à l’élection avec 22 fausses procurations portant des signatures falsifiées (non signés par les vrais mandants) alors que les statuts en vigueur à l’USET n’autorisent pas de procuration et le projet de règlement intérieur qui en parle , n’est qu’un projet non adopté et ne saurait être appliqué comme loi de l’USET ,
 
En lieu et place des vrais délégués préfectoraux, ils ont convoqué des individus inconnus. Par exemple, dans les savanes, au moins six électeurs étaient des inconnus ; dans Tchaoudjo, le camarade qui a été choisi lors de l’assemblée générale pour venir voter a été écarté et remplacé par le censeur du lycée Aléhéridè en la personne de Monsieur BAKOUSSA, inconnu de la base de Sokodé ; la plupart des gens convoqués dans le SYNEST étaient des Censeurs et Proviseurs comme celui de la plaine de Mô, Monsieur ANAKPA qui n’a jamais été membre d’un syndicat de l’USET mais de la FESEN. A Vogan, le camarade DABLA a fait venir deux de ses adjoints et ils ont exclu le camarade AZEGLO qui est le vrai délégué ; dans la Binah, ils ont eux-mêmes invité une autre personne, Monsieur ALEZA et interdit l’accès à la salle au vrai délégué ; plusieurs votants venus de Lomé et de la région maritime nous étaient totalement inconnus en lieux et place des vrais membres des bureaux et des délégués et cette forfaiture était commise dans toutes autres régions.
 
Ils ont positionné KIRONG comme candidat alors même qu’il ne peut plus représenter les enseignants du fait de sa position et surtout de ses accointances avec certains membres du gouvernement. En effet, comment voulez-vous que quelqu’un qui a suivi la formation des professeurs de l’ENI sans jamais avoir passé le concours d’entrée comme les autres et qui est actuellement en service à la DIFOP puisse défendre l’enseignant devant le gouvernement qui lui aurait offert ces opportunités? Et de plus, connaissant le passé de cette personne qui, a pleuré devant les ministres après avoir signé le mot d’ordre de grève du conseil national des délégués de l’USET pour démentir son attachement à cette grève, mouvement qui malgré tout, s’est finalement soldé par l’octroi des primes de rentrée et de bibliothèque depuis 2012. Depuis lors, et durant tout le mandat de SODJA tous mouvements qui ont échoué ou pour lesquels le SG SODJA refusait de signer les mots d’ordre de grève, étaient en partie l’œuvre de ce monsieur ; son opposition au mouvement qui devrait revendiquer l’amélioration de la prime d’incitation à la fonction enseignante a été à l’origine du blocage intentionnel du fonctionnement du bureau de l’USET jusqu’à ce jour à la suite de chauds échanges entre le même camarade KIRONG passé maître dans l’art de provoquer, et d’autres camarades du bureau.
Peu avant la date du congrès qui était déjà reporté plus d’une fois, à cause des difficultés financières auxquelles l’USET faisait face pour la tenue de l’événement, le club SODJA-KIRONG-DABLA-MADODE a organisé une tournée clandestine et des réunions se tenaient nuitamment dans toutes les régions du Togo pour asseoir le plan de décapitation des intérêts des enseignants en s’entendant avec des inconnus qui devaient venir le jour du congrès voter en lieu et place des hommes et femmes en qui vous avez placé votre confiance et que vous reconnaissez comme délégués . Ils soutenaient partout et pour justifier leur plan lugubre que : c’est seul le secrétaire général qui connait ses délégués pour prouver leur capacité à inviter qui, ils veulent pour participer au congrès pourvu que cette personne respecte leur consigne de vote « le clan de SODJA et rien pour l’enseignant ou rien ». Il faut ajouter qu’ils ont tenté d’exclure de la salle tous les délégués non conviés ou mieux, contournés parce qu’ils ne pouvaient pas s’assurer de leur loyauté mais qui se sont saignés pour venir participer au débat. C’est grâce aux camarades AKETA et BARARMNA que ces vaillants camarades ont pu avoir accès à la salle non sans mécontenter le camp de SODJA.
 
Normalement les délégués doivent être élus par leur base et non nommés par le secrétaire général comme cela a été le cas au SYNEST et SYNEPPT et ce sont les délégués élus qui viennent au nom de leur base, élire les membres du bureau national au congrès. Si un délégué est muté d’une autre localité il ne revient pas au secrétaire général de le remplacer mais c’est le bureau préfectoral qui doit se réunir et faire des propositions de modification à la tête de l’instance préfectorale et cette proposition doit être validées par une assemblée générale préfectorale puis après le bureau national aussi doit être saisi par courrier pour information justifiée par un PV au besoin. A l’issue du congrès les délégués mandatés par leur base doivent organiser des séances de restitutions en bureau local et des assemblées générales pour diffuser les grandes décisions prises par le congrès. Chers camarades, comment un délégué nommé par le SG pour participer à une forfaiture ou un délégué fictif comme cela a été le cas au cours de ce congrès peut faire un compte rendu aux enseignants? Au demeurant, tous les enseignants dans toutes les bases de notre pays à travers tout le territoire, doivent exiger des comptes à ces délégués usurpateurs qui sont allés commettre ce forfait au nom de quelque base que ce soit. Et ce compte doit être demandé publiquement à une AG devant les enseignants.
 
Aucun amendement des textes de la fédération sur le fond n’a été accepté par le groupe de délégués fictifs cooptés car ils ont été préparés pour les refuser. Les amendements jugés salutaires par les bases et qui devraient améliorer l’efficacité de l’USET ont été rejetés en bloc : réduction du mandat du bureau à 2 ans au lieu de 4 ; rotation du poste de SG entre la technique et l’enseignement général ; un conseil national avec des attributions de contre-pouvoir claires ; un autre mode de financement de l’USET selon lequel, les prélèvements des membres des syndicats de base iraient directement à la fédération qui se chargerait de renvoyer la ristourne aux syndicats de base suivant les cotisations de leurs membres et suivant un taux à déterminer.
 
Il faut relever que le point sensible était au niveau des finances pour DABLA et MADODE qui veulent gérer à leur guise les cotisations des valeureux camarades du Primaire (SYNEPPT) qui s’élèveraient à un peu plus de neuf millions (9 000000) de FCFA par an. Ils sont décidés à faire main basse sur cette « manne » car ils proposent des modes de financement qui vont bloquer le fonctionnement de l’USET vu la différence entre les effectifs du primaire, du secondaire et de l’enseignement technique, facteur déterminant dans le processus de mobilisation des ressources.
Ce n’est pas sans importance de mentionner que c’est à cause cette manne de(9 000 000 F CFA) du SYNEPPT que l’ex-camarade TCHABLINTETE éjecté du Secrétariat général de l’USET au congrès extraordinaire du 24 décembre 2011 pour la cause que vous connaissez bien, s’accroche toujours à l’USET et tire les ficelles dans le noir. Il était physiquement présent au congrès de Notsè avec pour mission de faire élire KIRONG au SG et DABLA-MADODE à la Trésorerie générale. Dans la nuit du 21 mars, il faisait le porte à porte dans les cités pour demander que l’on vote pour ses poulains à savoir, KIRONG-DABLA- MADODE. Comprenons donc que KIRONG = TCHABLINTETE que vous avez refoulé du secrétariat général il y a 5 ans.
 
Devant tant de faits graves, tous les délégués présents de l’enseignement technique et certains de l’enseignement général déçus, se sont concertés pour décider de la conduite à tenir. Ils ont donc décidé qu’au cas où le camp de SODJA remportait le vote, aucun délégué digne de ce nom, ne devrait participer au bureau national pour être complice de cette mascarade car le constat était le suivant : ils vont forcer le passage pour occuper ce poste afin de satisfaire aux exigences de leurs commanditaires et connaissant votre engagement sur le terrain ils sont certains que le moment venu, vous vous déchainerez.
 
Aussi, la victoire frauduleuse de KIRONG par 101 voix contre 81, avec 22 fausses procurations et environ une vingtaine de faux délégués a-t-elle immédiatement entrainé la suspension des syndicats de l’enseignement technique de la participation au bureau national de l’USET.
Aujourd’hui, une crise est née face au refus des syndicats de l’enseignement technique d’être membres du nouveau bureau national, refus d’être complices de cette machination. Le congrès prit fin sans avoir mis en place le bureau national, suivant les textes de l’USET. Il est donc impossible à KIRONG ou à tout autre membre de l’USET de former un quelconque bureau pour ainsi le nommer, bureau national de USET : Seul le congrès dispose strictement de cette attribution et c’est le présidium qui installe le bureau après acclamation des délégués présents au congrès ; cette acclamation est une marque de confiance de la base de laquelle tous membres du bureau tirent leurs légitimités. Tous les membres du bureau sont finalement élus même si le SG et le TG sont identifiés par vote.
Après mure réflexion, nous estimons qu’il est temps que cela s’arrête et des mesures doivent être prises pour que cette bande soit définitivement hors circuit. Voici ce que nous avons retenu comme propositions à soumettre à la base :
 
Les deux syndicats de base de l’enseignement technique ayant suspendu leur activités au sein du directoire de USET, sachant qu’il faut au minimum quatre syndicats de base pour former une fédération, l’USET n’en sera plus une.
Les camarades du primaire et du secondaire doivent créer dans les plus brefs délais deux nouveaux syndicats afin que nous mettions sur pied une nouvelle fédération pour défendre l’intérêt des enseignants (statut particulier, retro CNSS, précomptes, abrogation de l’auxiliariat, la coopérative des enseignants, les dossiers des enseignants en souffrance à la fonction publique…..)
 
Chers camarades, vous cotisez de l’argent pour être défendus, vos syndicats prélèvent 100F/ mois soit 1200F/an sur vos salaires pour financer les activités de la vraie lutte syndicale au service de l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’enseignant. Si vous voulez vraiment que votre argent serve à vous défendre plutôt que d’enrichir des individus comme camarade MADODE qui a pleuré à chaudes larmes devant les congressistes , car le SYNEPPT lui a demandé de ne plus se présenter au poste de TG, vu les malversations financières qu’il a commises suivant le rapport financier du mandat passé , malheureusement contre tout attente il a braver les interdits pour se représenter. Vous devez demander des comptes à MADODE étant entendu qu’aucun syndicat membre de l’USET n’a jamais fait une action solitairement pour obtenir quoi ce se soit depuis la naissance de l’USET. Seul candidat, face au rejet de sa candidature par les délégués même ceux de son camp, il se dit être encore maintenu au poste de trésorier de l’USET. N’est-ce pas une promotion de la médiocrité? A vous de juger chers camarades.Les rapporteurs
 

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