© togoactualite – Irruption manu-militari de la police qui a mis fin cet après midi à une réunion de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT). Les travailleurs de cette centrale faisaient une rentrée syndicale. Ils devraient discuter sur la technique de négociation. Mais la police a fin à la réunion plus tôt que prévue.
 
Photo archive
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La centrale syndicale est traversée depuis quelques mois par un courant de dissidence à la suite de l’accusation de détournement de fonds dont le secrétaire général M. Sébastien Têvi est l’objet. Cette accusation a fragilisé cette centrale qui était la première force syndicale du Togo lors de la dernière élection sociale.
La voie judiciaire choisie par les uns et les autres n’a pas permis de ramener la cohésion au sein de la CSTT. Finalement, deux congrès électifs ont été organisés par chacune des branches actant la division. L’un a débouché sur la reconduction du secrétaire général sortant M. Têvi Sébastien alors les dissidents plaçaient leur confiance sur M. Segbaya Agbéko pour conduire la barque à bon port.
 
C’est donc le groupe 2 de cette centrale syndicale, la branche d’Agbéko qui a vu sa réunion interdire par la police.
« Nous n’avons rien compris, nous étions en pleine réunion quand les forces de l’ordre sont intervenues avec une ordonnance de 2015 pour nous intimer l’ordre d’arrêter la réunion. Nous leur avons demandé sur quoi ils se basent pour nous interdire la rencontre, ils nous disent que même sans papier, ils peuvent nous interdire. Nous savons qu’à l’heure actuelle ces agissements ne sont plus possibles dans un état de droit. Si aujourd’hui le CSTT connait une dissidence, et le camarade Têvi qui se réclame d’un courant, nous l’avons exclu. Nous l’avons exclu pour ses détournements et la justice l’a débouté. Malgré l’exclusion, il organise un congrès les 17 et 18 décembre en se faisant reconduire », a déclaré un des membres de cette branche.
 
Le groupe 2 de la CSTT trouve derrière cette interdiction, la main de Têve. « C’est Têvi qui est derrière cette intervention de la police. Comme il nous poursuit jusqu’ici, nous sommes décidés maintenant à aller occuper notre siège de la STT. Ils nous verra bientôt au siège de la STT »déclare-t-il.
 
La guerre entre les deux courants connait un nouveau développement. Bien malin qui pourra nous dire l’issue finale de la crise.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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