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L’une des leçons de la dernière mascarade électorale qui a consisté à choisir des députés telle dans une gigantesque loterie est que la dictature togolaise ne partira pas par les élections, du moins celles qui seront organisées par le régime en place. Les frauduleuses qui viennent de se déroulées sous les yeux de l’opinion nationale et internationale viennent de le confirmer et attestent que les élections aux Togo se passent et se ressemblent et c’est le même camp qui subtilise à chaque la cagnotte au nez et à la barbe des autres concurrents avec la bénédiction des missions d’observations bidons et des diplomates véreux.
 
Le moins qu’on puisse dire est que ces législatives sont sorties de leur cadre légal car ne répondant à aucune norme démocratique malgré les satisfécits, beats, surprenants et suspect de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’union européenne à travers Madame Catherine Ashton et du très controversé Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, Robert Whitehead qui va jusqu’à féliciter la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour « l’organisation des ces élections » et « invite les partis les partis politiques à respecter la volonté du peuple togolais ». Une déclaration qui continue de susciter un véritable tollé ici car la volonté du peuple togolais est de se débarrasser de cette dictature féroce au moins par les urnes et non de la voir se perpétuer comme semble le savoir ce diplomate trop admiratif d’un régime autant décrié pour des intérêts obscurs.
 
Les âmes sensées savent tous que ces législatives comme tous les autres scrutins ne sont pas crédibles. 116 000 bulletins nuls enregistrés. Pour la CENI plus d’un 1/4 des togolais ne savent pas voter en 2013, une insulte aux citoyens en âge de voter, une commission électorale taillée sur mesure avec la part belle au parti au pouvoir, des bourrages d’urnes, des achats de conscience, des bureaux de vote fictifs, l’enrôlement des mineurs et étrangers, des cartes d’électeurs avec la signature d’un ancien président de cette institution, pour ne parler que de ces graves anomalies.
 
Comment comprendre que Gilchrist Olympio avec son parti l’UFC, en seulement trois ans de mariage avec le régime de Faure Gnassingbé, que les togolais ont considéré comme une trahison, soient sévèrement sanctionnés avec trois petits sièges à la prochaine assemblée nationale et que le pouvoir dynastique des Gnassingbé qui oppresse les togolais depuis près de 50 ans se retrouve comme par magie avec 62 députés ? Le bon sens voudrait au moins qu’on se rende compte du paradoxe.
 
Les évènements ont encore donné raison à ceux qui sont contre l’option électoraliste avec ce régime réfractaire à tout changement de même que les solutions de faux dialogues qui ne font que renforcer la dictature.
 
Face à un régime où les élections n’ont aucun sens, où la vérité des urnes ne peut jamais triompher, le peuple et les acteurs du changement se retrouvent au pied du mur.
 
En fait le régime togolais contraint intentionnellement tous ceux qui aspirent au véritable changement à d’autres moyens pour parvenir l’alternance au sommet de l’Etat.
 
A cet effet, Il n’est pas superflu de rappeler les préambule 2 et 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), auxquels tous les Etats soucieux des droits de l’homme disent être partis et qui stipulent que :
 
«la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme » et,
 
« Qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression ».
 
Espérons que les togolais ne seront contraint en suprême recours, à la révolte contre ce régime hors la loi qui a contre toute attente le soutien des nations sensées faire respecter les droits humains et la démocratie.
 
Fabbi Kouassi
 
 

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