Le chiffre a l’air énorme certes, mais il est loin d’être le fruit de l’imagination de l’archevêque Philippe FanokoKpodzro. Entre 4 et 7 milliards pour obtenir la transparence,donc la vérité des urnes. Et évidemment l’alternance à la tête du Togo. Mais si le porte flambeau de la coalition venait effectivement à émerger en dehors du landerneau politique, il y a de fortes chances qu’il ratisse très large et ne braque pas le camp d’en face. Le plus important maintenant est que la fumée blanche dévoile celui qui se fait tant désirer et sur qui beaucoup d’espoir se fondent, de par son calme et son discours rassembleur.
Mgr Kpodzro n’a pas parlé que du passé et de l’actualité lundi dernier. Il s’est projeté dans le futur et a montré la voie pour sortir le Togo des sentiers battus, sans effusion de sang ni vengeance de quelque nature que ce soit. Mais avec des résultats qui ne doivent souffrir que d’un excès de transparence. Malgré les conditions d’organisation du scrutin qui laissent les représentations diplomatiques de marbre.
A en croire la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ce sont près ou plus de 9000 bureaux de vote qui seront ouverts pour le scrutin. Mais en l’état actuel des choses, aucun parti politique de l’opposition n’est encore arrivé à mailler tout le territoire national ainsi que l’emplacement de tous les bureaux de vote. Les moyens pour déployer la logistique matérielle et humaine demeurent le facteur limitant.
Mais avec la proposition qu’il convient de qualifier de téléthon à la togolaise de l’archevêque, le candidat de consensus de l’opposition devra faire appel ou plutôt bénéficier de la disponibilité des militants de tous les partis d’opposition, où qu’ils se trouvent. A la condition essentielle que tous ceux qui officieront comme membres des bureaux de vote ne soient pas ignorés !
Cette pratique reviendrait à donner la lattitude aux partis politiques afin qu’ils proposent ceux au sein de leurs rangs à même de faire le boulot en toute patriotisme, pour peu que le minimum leur soit fourni. En plus des membres dans chaque bureau de vote, il y aura des observateurs pour remonter les informations en temps réel.
La Gambie a réalisé la prouesse de l’alternance que tout le monde sait. Le Togo se prépare à élire un nouveau président en février prochain. Reste à savoir celui-là qui sera le porte-étendard de la C14.
Le 15 novembre dernier, le journal Jeuneafrique a publié un article dans lequel le professeur d’économie et doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion serait courtisé par la C14 afin de la représenter. Mais l’homme s’est réservé le droit de répondre à cet appel. Pour combien de temps encore le suspense sur la fumée blanche sera-t-il maintenu ? S’il est un élément qui milite en faveur de cette alternative qui veut que le candidat soit issu de la société civile, c’est la connaissance de l’économie togolaise ainsi qu’ill’aura affirmé à l’international. Sans oublier sa lutte pour une souveraineté monétaire du continent africain. Il vient encore de dénoncer les agissements des dirigeants, car à ses yeux, « L’essentiel de la classe politique africaine ne rend compte qu’à ses maîtres occidentaux ».
Godson K.
source : Liberté
Dans Binah, Kara, Bassar, Oti …..la plupart des régions du Nord et centrale fief de la tricherie du régime rpt-unir les représentants de l’opposition sont tout simplement chassés des bureaux de vote ce qui de facto permet le bourrage des urnes; le vote multiple( des militaires en civil et mineurs que l’on a trompé avec 5.000fcfa….qui votent, revotent …..); des urnes fictives bourrées sous les yeux des orbservateurs complaisants.
Si mission d’observation des élections il ya et gardiens veilleurs de bureaux de vote il devrait y avoir c’est vers là qu’il faut plus faire attention.En plus même de la ceni qui est le plus grand problème. La ceni est en mesure de laiser de côté les vrais résultats compilés et dire autre chose différente de ce qu’est la réalité.