Les Togolais sont vraiment méchants. La semaine derrière se sont déroulées chez les Yankees, en marge de l’Assemblée générale des Nations « Inutiles », deux belles interventions de deux chefs d’Etat qui ont cristallisé l’actualité au royaume des Gnassingbé.
D’abord, c’est le président ghanéen, Nana Akufo-Addo qui s’est laissé aller à une interview dans la langue de Molière sur la chaîne française France 24. Diplômé de la prestigieuse université d’Oxford, Nana Akufo-Addo a travaillé comme avocat aussi bien en Angleterre que chez nos ancêtres les Gaulois (France). Il n’a pas de « difficultude » à parler la langue de Molière, même si ça ne coule pas de source comme chez un Gaulois de souche. Le président ghanéen a évoqué avec nos confrères la crise migratoire en Europe et aussi la crise politique togolaise dont il est co-médiateur.
A son tour, le jeune président togolais était aux côtés de sommités comme Bill Gates, Emmanuel Macron lors de « One PlanetSummit » où il a fait une présentation sur le thème : « Protéger les populations vulnérables », tenez-vous bien, dans la langue de Shakespeare. « Faurevi », on le sait, a fait des études au George Washington University au pays de l’Oncle Trump où il est sorti nanti d’un Master of Business Administration (MBA). Il ne devrait pas éprouver non plus de difficultés à articuler l’anglais. Seulement quelques tâtonnements douloureux de certains mots ont fait le bonheur des activistes de l’opposition sur les réseaux sociaux. Certains sont allés jusqu’à dire qu’il a bûché sa présentation. Eh djah ! Les gens n’aiment vraiment pas les gens dans ce pays.
Selon les jaloux de ses acquis, s’il leur était donné de faire un choix entre le français de Nana Akufo-Addo et l’anglais de Faure Gnassingbé, ils opteraient sans coup férir pour la première proposition. Le jeune Prince a-t-il été si nul, ou est-ce parce que certains ne le portent pas dans leur cœur que tout ce qu’il fait ou dit est nul à leurs yeux ?
Source : Liberté